Quoi qu’on en dise, cela chauffe aussi en Israël.
La centrale syndicale Histadrout vient d’annoncer dimanche une grève générale illimitée en Israël à partir de lundi. Objectifs affichés : dénoncer le recours croissant à des salariés intérimaires dans le secteur public.
Un ultimatum a été lancé au gouvernement : le mouvement – pour lequel aucune durée n’a été fixée à l’heure actuelle – pourrait prendre fin si un accord de dernière minute était conclu avec le Trésor.
Cette grève a pour but de protester contre le statut de centaines de milliers de salariés Israéliens qui travaillent dans le secteur public et dans certaines entreprises privées, explique Eyal Malma, porte-parole de la Histadrout.
Le phénomène serait désormais d’une telle ampleur qu’une estimation précise du nombre des salariés concernées est difficile à établir.
Les négociations entre le secrétaire général de la Histadrout, Ofer Eini, et le ministre des Finances, Youval Steiniz, menées ces derniers jours pour tenter d’éviter la grève n’ont pas abouti à l’heure actuelle.
La Histadrout exige qu’une partie des salariés intérimaires soient intégrés dans le secteur public ou qu’ils obtiennent les mêmes droits que ceux dont bénéficient leurs collègues titulaires.
En l’absence d’accord, le mouvement devrait paralyser à partir du 06H00 (04H00 GMT) les administrations et les ministères, les municipalités, les universités, les hôpitaux et dispensaires, l’aéroport international Ben Gourion, les transports ferroviaires et routiers, les ports, les banques, la bourse de Tel Aviv, les compagnies d’électricité et des télécommunications ou encore les tribunaux, a prévenu M. Malma.
Lors du conseil des ministres de dimanche, le chef du gouvernement, Benjamin Netanyahu, a lancé un appel à la Histadrout afin qu’elle renonce à la grève, estimant « possible de trouver une solution juste et responsable ». Ajoutant : « nous devons gérer notre économie de façon responsable au moment où les économies européennes sont très sérieusement ébranlées ».
En septembre dernier, Standard & Poor’s a relevé d’un niveau la note de la dette à long terme d’Israël. Raisons invoquées : l’amélioration de la santé économique du pays.
S&P a relevé par ailleurs qu’au cours des cinq dernières années, le taux de croissance par habitant a atteint 2,4% dans l’Etat hébreu, et ce, en tenant compte de la récession enregistrée en 2009.
L’agence de notation s’attend toutefois à ce que le taux ne soit plus que de 2% en 2011 et de 0,7% en 2012, avant de retrouver un niveau compris entre 2% et 2,5% par la suite.
Rappelons toutefois qu’Israël a été confronté cet été par des mouvements de contestation sociale de grande ampleur, conduisant des centaines de milliers d’Israéliens des classes moyennes dans la rue en vue de protester contre la cherté de la vie et d’obtenir justice sociale. L’agence estime néanmoins que ce mouvement de protestation n’aura que des effets limités sur le budget 2011-2012, avec un déficit prévu de 3% en 2011.
Coup de bluff pour eviter des mouvements sociaux et « d
Dimanche 6 novembre 2011 :
Iran : « Durcir les sanctions, une action militaire serait d
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