Très inquiétant.
Alors qu’Ennahda, le parti vainqueur des premières législatives en Tunisie après la chute de Ben Ali s’est engagé à fermer le bureau de contact avec Israël, tout en déclarant vouloir mettre un frein au commerce entre les deux pays, le gouvernement israélien de son côté tente d’obtenir le budget pour financer l’achat de navires militaires.
L’enjeu ? toujours et encore le gaz et pétrole et la protection des gigantesques champs d’hydrocarbures de Leviathan, lesquels se situent dans des eaux controversées au large certes d’Israël, mais également de la Turquie, de Chypre et du Liban.
Vous avez dit poudrière ?
Alors qu’une éventuelle réduction drastique du budget de la défense alimente le débat en Israel, le gouvernement israélien envisagerait d’accorder 100 millions de dollars à la marine de Tsahal.
L’Etat souhaite en effet acquérir de nouveaux bateaux de patrouille en vue de protéger le gigantesque gisement de gaz de Leviathan.
A l’heure actuelle, selon la presse israélienne, « seuls quelques drones » assureraient la surveillance de ce site stratégique ainsi que celui du Yam Themis au large d’Ashkelon. Désormais La marine de Tsahal estime nécessaire d’accroître ses équipements de défense et plaide pour l’acquisition de nouveaux patrouilleurs et vedettes lance-missiles.
Le navire Super-Dvora, développé par les industries aérospatiales israéliennes (IAI) et déjà opérationnel dans les marines israéliennes et sri-lankaises pourrait satisfaire à l’affaire.
Figure également parmi la liste des potentielles acquisitions : le Shaldag, construit dans les chantiers navals de Haïfa.
Selon une source proche du dossier, les autorités israéliennes pourraient contraindre les entreprises de forage travaillant sur le site offshore à financer le projet, et en tout premier lieu Houston Noble Energy, dont le principal partenaire israélien est le groupe Delek, dirigé par le magnat Itzhak Tshuva.
Le Liban affirme pour sa part que la zone de Leviathan est située en partie dans ses eaux territoriales. Le Hezbollah, proche de l’Iran pourrait même « profiter de l’occasion » pour initier un nouveau conflit avec Israël affirme-ton du côté de la presse israélienne.
Un contexte tendu qui a conduit le ministre israélien des infrastructures, Ouzi Landau, à s’engager à défendre dur comme fer ses champs gaziers. L’Etat hébreu redoute en effet que les plate-formes de forage ne soient les cibles d’organisations terroristes ou hostiles à Israël.
Rappelons qu’en décembre 2010 un accord a été signé entre Israël et Chypre en vue de faciliter et de poursuivre les recherches off-shore d’hydrocarbures – de part et d’autre – dans la partie orientale de la Méditerranée … de gigantesques réserves de gaz ayant récemment été découvertes dans la zone.
Précisons que la frontière économique des eaux territoriales entre Israël et Chypre a été définitivement fixée par cet accord. Lequel devrait éviter tout contentieux à l’avenir entre les deux pays quant à l’exploitation des sources de gaz trouvées par Israël en Méditerranée, et dont certaines se trouvent dans les eaux territoriales chypriotes.
A moins que d’autres pays tels que Egypte, Liban, Turquie ne s’en mêlent, ne l’entendant pas de la sorte.
– Leviathan : un enjeu colossal
L’enjeu est énorme alors que le site off-shore de Leviathan pourrait passer au premier rang des champs gaziers exploités par Israël en Méditerranée.
« Cette découverte fait potentiellement d’Israël un pays exportateur de gaz naturel« , a ainsi récemment souligné David Stover, haut dirigeant de Noble Energy, société basé à Houston, Texas.
– Leviathan : Chypre demande à Israël d’unir ses forces militaires
A la mi-septembre, Chypre a laissé entendre qu »il souhaitait qu’Israël protège le gisement de gaz « Block 12 », situé dans les eaux chypriotes.
« Avec le début du forage du Block 12 par Noble Energy, cette année, les gisements de gaz et pétrole des eaux chypriotes risquent de devenir un des points les plus chauds de la Méditerranée » déclarait ainsi Solon Kassinis, directeur du département de l’Énergie au ministère du Commerce, de l’industrie et du tourisme chypriote, le 13 septembre, lors d’une interview avec le journal israélien Globes.
Ajoutant : « vu qu’Israël prévoit d’apporter une protection militaire autour du gisement Léviathan, je suppose qu’il est possible de protéger aussi le Block 12 qui se trouve à seulement 33 km de Léviathan. Nous devons joindre nos forces. »
Sources : AFP, Israël Valley
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