Et finalement, si c’était l’Union européenne qui sauverait la Chine ? A moins que l’une et l’autre ne soient embarquées dans une tourmente sans précédent …
Car alors, que Klaus Regling, le directeur du Fonds européen de stabilité financière (FESF, ) fait les yeux doux à Pékin afin que l’Empire du Milieu investisse dans le fonds de sauvetage de l’UE, rappelons tout de même que le système bancaire chinois pourrait être à deux doigts de s’écrouler.
Alors que les crédits accordés en Chine hors du secteur bancaire se sont multipliés ces derniers mois – les épargnants boudant les banques – le président de la Commission de régulation bancaire (CBRC), Liu Mingkang a déclaré récemment que les risques liés à ce type de prêts restaient « contrôlables ».
Les crédits « parallèles » ont d’ores et déjà conduit certains emprunteurs à la faillite, notamment dans la région de Wenzhou (est), laquelle compte quelque 400.000 entreprises. Ces derniers mois, plus de 90 patrons endettés ont fui cette ville tandis que deux suicides étaient à déplorer, les défunts se trouvant acculés face aux remboursements de leurs créanciers.
Selon des analystes, à l’échelle nationale, le secteur du crédit informel pèserait 4.000 milliards de yuans (454 milliards d’euros), soit environ 8% des encours des prêts bancaires.
Mais au niveau du secteur bancaire lui-même, la situation ne vaut guère mieux, voire est encore plus préoccupante.
Les banques chinoises ont en effet été soumises depuis un an à des restrictions sur le volume de leur nouveaux prêts. Début septembre, l’agence de notation Fitch a indiqué qu’elle pourrait baisser la note souveraine de la Chine dans les deux prochaines années. Raisons invoquées : les lourdes créances du secteur bancaire chinois, ce dernier ayant massivement octroyé des crédits ces derniers mois.
Début juillet, l’agence de notation Moody’s avait indiqué quant à elle que la dette publique de la Chine s’élevait à 36% de son Produit intérieur brut (PIB), en tenant compte de la part des dettes des gouvernements locaux pour laquelle Pékin assume une responsabilité directe.
Quelques jours auparavant, le Bureau national d’audit avait indiqué que les dettes contractées par les provinces, municipalités et districts chinois s’élevaient fin 2010 à 27% du PIB chinois, représentant une somme de 1163 milliards d’euros. Le même bureau avait toutefois tenu à préciser que 63% de cette dette serait remboursée grâce à des revenus budgétaires. Mais certaines de ces créances, considérées comme douteuses menaceraient le système bancaire.
Selon Klaus Regling, le directeur du Fonds européen de stabilité financière (FESF, ) Pékin pourrait trouver avantage à investir davantage dans le FESF, afin de préserver l’euro. La monnaie européenne constitue en effet une devise alternative au dollar pour les réserves de change chinoises, lesquelles s’élèvent à 3.200 milliards de dollars.
Alors de la Chine ou de la zone euro, laquelle sauvera l’autre ?
Des taux en nette hausse pour les emprunts r
Il va y avoir du changement,dans l’empire du milieu.
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