Rien ne va plus en Europe, certains soupçonnant toutefois les Etats-Unis d’arroser massivement l’arbre qu’ils auraient planté afin de cacher la forêt des déficits américains.
Un malheur n’arrivant jamais seul, Moody’s a assorti sa décision d’une perspective négative, elle pourrait donc à terme encore abaisser la note des obligations d’Etat italiennes.
A noter toutefois qu’en ce qui concerne les émissions d’obligations publiques à court terme, l’agence a maintenu sa note de Prime-1.
Arguments mis en avant par Moody’s pour justifier sa position : l’accroissement des risques liés au financement des dettes publiques dans la zone euro pour des pays comme l’Italie, la confiance des investisseurs s’érodant de manière soutenue et non cyclique.
Autre motif : les risques négatifs croissants pour la croissance économique liés à des lacunes structurelles et à un affaiblissement des perspectives au niveau mondial.
Enfin, Moody’s s’inquiète du temps qu’il faudra au gouvernement pour atteindre ses objectifs de réduction du déficit et pour inverser la tendance actuelle de hausse de la dette publique.
Le 16 septembre, l’agence de notation avait annoncé qu’elle prolongeait la période d’examen de la note souveraine de l’Italie débutée à la mi-juin, en vue d’examiner les mesures budgétaires adoptées à la mi-septembre.
A noter également que selon des données publiées par la Banque d’Italie, la dette publique italienne – dont le montant en valeur absolue est l’une des plus élevées du monde – a atteint un nouveau record au mois de juillet dernier. Sa valeur s’élève désormais à 1.911,8 milliards d’euros.
En juin dernière, la dette publique avait dépassé pour la première fois le seuil des 1.900 milliards d’euros, pour s’élever à 1.901,9 milliards.
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