Alors que la situation en Libye et dans les pays arabes impacte fortement le cours du pétrole, le Qatar a exclu dimanche que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) adopte des mesures radicales en vue de parvenir à un contrôle des prix du brut. Arguments invoqués : selon le cartel, les stocks et la production ont atteint des niveaux sains.
Le ministre du pétrole du Qatar, Mohammed al-Sada, a ainsi déclaré à la presse qu’il ne fallait pas s’attendre à ce que la prochaine réunion de l’Opep aboutisse à des changements radicaux.
« Nous pensons que les fondamentaux sont bons et nous ne voyons pas de problème dans l’approvisionnement. Les pays membres et non membres de l’Opep produisent, fournissent et répondent à la demande globale », a-t-il par ailleurs ajouté.
Affirmant que le but de l’Opep était avant tout d’aboutir à la stabilité des prix du pétrole, le ministre a par ailleurs affirmé ne pas s’attendre à une chute des prix même si les cours des matières premières observent une baisse actuellement.
Mohammed al-Sada a également assuré que le conflit en Libye n’affectait pas l’approvisionnement en pétrole.
Selon lui, de nombreux pays, et tout particulièrement certains membres de l’Opep, ont en effet compensé la perte de production libyenne.
Précisons toutefois qu’en mars dernier, l’International Finance (IIF), une association professionnelle de banques avait indiqué que les nouvelles dépenses publiques engagées par l’Arabie Saoudite pourraient nécessiter un prix moyen du baril à plus de 110 dollars d’ici 2015.
Les largesses sociales rendues nécessaires par le vent de révolte qui souffle actuellement a en effet obligé le gouvernement saoudien à réaliser 129 milliards de dollars de dépenses sociales.
De ce fait, l’Arabie Saoudite devra disposer de recettes fiscales supplémentaires pour équilibrer son budget. Un besoins qui pourrait forcer le pays à poursuivre sa politique de soutien des prix pétroliers.
Si en 2010, il fallait au gouvernement saoudien un baril à 68 dollars afin de boucler son budget, ce seuil atteint désormais la valeur de 88 dollars. Les experts de l’IIF tablent même sur 110 dollars par baril pour 2015.
Sources : AFP, IIF
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La restructuration de la dette grecque in
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