Voici un titre à suivre tout particulièrement lundi.
Si l’on en croit les analystes, le numéro un mondial des cosmétiques, L’Oréal, devrait annoncer demain une croissance de son profit annuel inférieure à 10%. Les ventes n’ont semble-t-il pas été au rendez-vous cette année, impactant négativement la rentabilité du groupe.
Une première depuis près de 23 ans, l’entreprise nous ayant jusque là « habitués » à des taux de progression « à deux chiffres » de ses bénéfices annuels.
L’Oréal avait d’ores et déjà abaissé sa prévision de bénéfice en octobre. Il avait alors averti que son bénéfice par action calculé hors éléments non récurrents devrait seulement progresser « de l’ordre de 7% à 8% » en 2008.
Selon le consensus des analystes établi par Dow Jones Newswires, le bénéfice net global (hors éléments non récurrents) devrait même baisser de 1% à 2,06 milliards d’euros et son bénéfice opérationnel de 1,8% à 2,78 milliards.
Les ventes annuelles, qui ont brusquement freiné au troisième trimestre, pourraient quant à elles atteindre 17,68 milliards, en net ralentissement par rapport à 2007 (+3,6% contre +8,1%).
Le groupe attend quant à lui une croissance de son chiffre d’affaires « de l’ordre de 4% » à données comparables. Impactés comme beaucoup d’autres par l’aggravation de la crise en fin d’année, les ventes de L’Oréal pourraient avoir particulièrement souffert dans ses deux principaux débouchés (Europe de l’Ouest et Amérique du Nord) au 4e trimestre.
Les analystes s’attendent également à un ralentissement dans les pays émergents, par rapport à la croissance de 15% des neuf premiers mois. Les produits grands public (Garnier, L’Oréal Paris, Maybelline) devraient avoir mieux résisté en fin d’année que les produits professionnels, destinés à la coiffure, et les produits de luxe (Lancôme, Helena Rubinstein ou Shu Uemura).
Selon les différents analystes du marché, après avoir atteint 16,6% en 2007, la rentabilité de L’Oréal pourrait régresser pour se situer dans une fourchette comprise entre 15,5 % (pour Deutsche Bank) et 16% (selon Jefferies).
Le groupe devrait être également impacté de manière négative par l’intégration d’YSL Beauté, dont la marge opérationnelle ne dépasse pas les 5%. La marque de parfums et cosmétiques a été acquise mi-2008 auprès du groupe de luxe et de distribution PPR.
A noter par ailleurs que l’Oréal, a déjà annoncé la fermeture deux usines en Europe, pour la première fois « depuis de très nombreuses années ».
Pour 2009, certains analystes prédisent une croissance du bénéfice quasi-nulle. Les ventes du groupe sur les marchés émergents – qui représentent presque un tiers de son chiffre d’affaires – pourraient tomber à 5% contre 15% en 2008.
Signe des temps, en fin de semaine, Georges Chichmanov, secrétaire général du groupe de cosmétiques en Russie, a annoncé que l’Oréal avait cessé de livrer des produits de beauté à la chaîne de parfumerie russe « L’Etoile ». Cette dernière compte plus de 500 boutiques dans le pays et souffre de problèmes de liquidités. L’Oréal réalise entre 3 et 4% de ses ventes en Russie.
Sources : AFP, Reuters, AOF
[…] que l’affaire est loin d’être sans impact pécunier, l’héritière de L’Oréal, dotée d’un joli pécule de 17 milliards d’euros détient la 17e fortune […]
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