Standing Ovation pour Gorbatchev

Si Gorbatchev est peu écouté chez lui, nul n’est prophète en son pays, il a eu droit à une standing ovation de 12 000 personnes, quand, lors d’une conférence aux USA, il a dit la nécessité d’une perestroïka à l’américaine.
Il est vrai que la crise s’accélère.
Les banques ne veulent plus expulser, ça ne sert à rien, sinon à détruire les biens. Les deux FM sont sur la même longueur d’onde. Il faut dire qu’il n’y a pas de sens à « récupérer » une maison aussitôt détruite, squattée et qui ne sera plus jamais vendable, sinon une bouchée de pain.
Elles auraient simplement voulu la nationalisation totale des pertes et leurs disparitions sous un tapis d’argent public.
Elles ont préférées juger le plan de la Maison Blanche « insuffisant », provocant la stupéfaction présidentielle.
Le congrès ne supporte plus, dans ses auditions, les petits foutriquets qu’il auditionne. Il durcit les plafonnements des rémunérations bancaires. Encore un peu de courage et retour à Roosvelt et à l’imposition à 90 %.

Mais, toujours est il que les temps sont mûrs. Il est illusoire de vouloir gérer techniquement une situation. Volontaire ou pas, Obama va se retrouver dans la situation du Gorbatchev malgré lui, et entrainé dans une pente qu’il ne voulait pas, à l’origine, emprunter.
Candidat du sérail, propre sur lui, il n’était pas destiné à cela.
La situation actuelle, résumé par la réunion du G7, où les petits foutriquets assemblés ne décident rien du tout (à croire qu’ils se sont rencontrés pour l’apéritif), sans avoir l’ombre d’une idée, est de moins en moins tenable.
A croire qu’ils étaient venus pour la gamelle.

Marianne fait un numéro sur la radicalisation. La radicalisation s’opère sous nos yeux.
De plus en plus de choses deviennent inadmissibles.
Le fait que les américains reconnaissent ne plus habiter le pays parfait, en reconnaissant la nécessité d’un changement est parfaitement significatif.

Dimanche 15 Février 2009