Pétrole : le cours reprend de la vigueur avec la Fed

Le cours du pétrole a repris du poil de la bête mercredi à New-York, porté par l’optimisme ambiant et l’annonce de la Banque centrale américaine (Fed) laissant entendre qu’elle poursuivait ses mesures de relance. Un revirement de tendance après six séances consécutives de baisse.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en mars a ainsi achevé la journée de mercredi à 87,33 dollars, en hausse de 1,14 dollar par rapport à la veille.

Rappelons toutefois que le prix du baril avait chuté de près de de 6% durant les six séances précédentes.

Une chute importante qui « encouragent » désormais les investisseurs qui avaient spéculé à la baisse à prendre leurs bénéfices, le niveau des cours offrant la possibilité à d’autres d’entrer sur le marché.

L’annonce de la Fed « aura fait le reste », le maintien des mesures de relance laissant entrevoir un maintien de la demande.

Un contexte favorable qui aura permis aux cours d’accélérer leur rebond dans les dernières minutes d’échanges, à l’issue de la réunion de la banque centrale.

Jugeant le niveau actuel de la « reprise » (… ) insuffisant, la Réserve fédérale a en effet décidé de ne pas changer d’un iota son arsenal de mesures de soutien monétaire.

Le taux directeur de la Fed est ainsi maintenu dans la marge de fluctuation de 0 à 0,25% qui lui est assignée depuis plus de deux ans. Il devrait rester « exceptionnellement bas » encore longtemps, si l’on en croit le communiqué officiel.

Parallèlement, la Banque Centrale américaine a maintenu l’objectif de son programme de rachats d’obligations du Trésor américain lancé en novembre dernier, à savoir : racheter pour 600 milliards de dollars supplémentaires d’ici à la fin juin.

La journée a été par ailleurs marquée par un certain optimisme, les marchés semblant se satisfaire du discours de Barack Obama, laissant lui aussi entrevoir la mise en place de mesures en vue d’améliorer la croissance aux Etats-Unis.

A l’occasion de son allocution annuelle devant le Congrès, le Président US a ainsi plaidé pour la réduction du déficit à long terme, proposant d’atteindre ce colossal défi via un gel des dépenses pendant cinq ans. On peut y croire …. 

Sources : AFP, Reuters