Alors que le cours du pétrole avait fortement chuté vendredi, les prix ont nettement progressé lundi à New-York. Pas de nouvelle sensationnelle concernant une hausse – quasi-inespérée de la demande – ne nous leurrons pas, mais une situation induite par la fermeture d’un oléoduc en Alaska. Les investisseurs redoutent en effet un impact important sur les marchés, plus de 10% du brut produit aux Etats-Unis transitant via le pipeline concerné.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en février a ainsi achevé la journée à 89,25 dollars, progressant ainsi de 1,22 dollar par rapport à vendredi.
A noter toutefois que cette hausse ne compense pas la chute de plus de deux dollars observée sur le marché new-yorkais lors des deux dernières séances de la semaine dernière.
Parallèlement à Londres, sur l’Intercontinental Exchange (ICE), le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique gagnait quant à lui 2,37 dollars à 95,70 dollars.
La découverte samedi d’une fuite à une station de pompage de l’oléoduc Trans Alaska a conduit à sa fermeture, provoquant une réduction de 95 % de la production.
Un incident d’autant plus important qu’entre 630.000 et 650.000 barils de brut par jour. transitent via ce pipeline long de 1.200 kilomètres et reliant la région pétrolifère de North Slope, aux confins de l’Arctique, à la côte Sud de l’Alaska.
Un volume qui représente plus de 10% de la production américaine et constitue une source majeure d’approvisionnement pour la côte Ouest.
La plupart des analystes estiment pour leur part que la fermeture ne devrait pas durer plus de deux ou trois jours. Certains notant au passage que la hausse – limitée selon eux – de 2 dollars est représentative de l’abondance de l’offre à l’heure actuelle, une telle situation étant de nature à provoquer une flambée de 4 dollars en période de forte demande.
Si l’on en croit certains experts, la situation devrait pousser les raffineurs de la côte ouest américaine à trouver d’autres sources d’approvisionnements sur les marchés internationaux, stratégie permettant d’expliquer la plus forte remontée du cours du Brent par rapport au « light sweet crude ».
Reste que le prix du baril new-yorkais est demeuré également soutenu par la fermeture d’une importante unité de production de la compagnie Canadian Natural Ressources, dans l’Ouest du Canada à la suite d’un accident.
A noter que le site alimente directement le terminal pétrolier de Cushing, dans l’Oklahoma, principal centre de stockage de brut du pays, et utilisé en particulier pour le brut texan, valeur de référence sur le marché new-yorkais.
Sources : AFP, Reuters
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