Bingo pour la Russie ! Moscou et Pékin pourraient signer des contrats commerciaux sur le gaz d’ici mi-2011. C’est en effet ce qu’a annoncé lundi le vice-premier ministre russe chargé de l’énergie Igor Setchine.
——————————————————————————————
« Nous espérons pouvoir signer les contrats commerciaux d’ici le milieu de l’année prochaine », a-t-il ainsi déclaré à Pékin, commentant le déroulement des négociations russo-chinoises sur le gaz.
Rappelons que le vice-premier ministre accompagne le président Dmitri Medvedev en visite officielle en Chine depuis le 26 septembre.
Il faut dire que Moscou dispose de plusieurs atouts dans son sac pour attirer le chaland chinois, dont la croissance économique le pousse à être énergivore : en août dernier, la Russie a proposé à la Chine d’exploiter conjointement trois gisements d’uranium sur son territoire, voire même de créer une coentreprise ou d’accepter des investissements chinois dans ses projets d’extraction.
Mais tout n’est pas joué : si la Russie voit avec satisfaction s’offrir à elle un débouché lui permettant de diversifier sa « clientèle » en dehors de l’Europe, la Chine semble un peu trop gourmande sur les prix.
Il est vrai que les volumes sont pour le moins conséquents, pouvant justifier d’une « ristourne » russe : si le charbon représente à l’heure actuelle 65% de la consommation énergétique chinoise, le pays souhaite multiplier par trois sa demande en gaz naturel sur les dix prochaines années.
Sources : Ria Novosti, Le Figaro, AFP, Reuters
« Nous espérons pouvoir signer les contrats commerciaux d’ici le milieu de l’année prochaine », a-t-il ainsi déclaré à Pékin, commentant le déroulement des négociations russo-chinoises sur le gaz.
Rappelons que le vice-premier ministre accompagne le président Dmitri Medvedev en visite officielle en Chine depuis le 26 septembre.
Il faut dire que Moscou dispose de plusieurs atouts dans son sac pour attirer le chaland chinois, dont la croissance économique le pousse à être énergivore : en août dernier, la Russie a proposé à la Chine d’exploiter conjointement trois gisements d’uranium sur son territoire, voire même de créer une coentreprise ou d’accepter des investissements chinois dans ses projets d’extraction.
Mais tout n’est pas joué : si la Russie voit avec satisfaction s’offrir à elle un débouché lui permettant de diversifier sa « clientèle » en dehors de l’Europe, la Chine semble un peu trop gourmande sur les prix.
Il est vrai que les volumes sont pour le moins conséquents, pouvant justifier d’une « ristourne » russe : si le charbon représente à l’heure actuelle 65% de la consommation énergétique chinoise, le pays souhaite multiplier par trois sa demande en gaz naturel sur les dix prochaines années.