L’Irlande de nouveau sous le feu des projecteurs …. chose dont elle se serait bien passée … Alors qu’après des jours d’indécision, le gouvernement irlandais a du se résigner à scinder en deux parties la banque nationalisée Anglo Irish Bank, deux agences de notation ont averti que les notes attachées à sa dette souveraine risquaient d’être abaissées
Raisons avancées : la recapitalisation d’Anglo Irish Bank pourrait être vue à la hausse .
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Dans un entretien du 14 septembre dernier mais diffusé mardi Standard & Poor’s a déclaré que son estimation de 35 milliards pour Anglo Irish était de plus en plus vraisemblable, ajoutant que tout dépassement de ce montant pouvait entraîner un abaissement de la note souveraine.
Parallèlement Moody’s Investors Service abaissait de trois crans lundi la note de la dette d’Anglo Irish Bank et de six crans la note de sa dette subordonnée.
Conséquence immédiate de tels avertissements : le coût de l’emprunt de l’Irlande a atteint mardi un nouveau record. Les swaps de défaut de crédit (CDS) ont ainsi inscrit un nouveau record de 519 points de base contre 488,5 pdb à la clôture de New York lundi. Il en coûte désormais 519.000 euros pour garantir 10 millions d’euros d’exposition à la dette irlandaise.
L’Irlande tente actuellement – avec grandes difficultés – de convaincre les marchés qu’elle a les moyens d’assainir son secteur bancaire tout en réduisant un déficit budgétaire colossal.
Autres éléments négatifs dont il faut tenir compte : l’actuelle conjoncture économique qui ne joue guère en sa faveur et le risque croissant d’une crise politique.
« Je ne peux affirmer que la note actuelle a des assises solides », a affirmé pour sa part Chris Pryce, analyste de l’agence de notation Fitch, laquelle classe la dette souveraine de Dublin à AA-, avec une perspective stable.
Petite lueur d’espoir tout de même pour le gouvernement irlandais : ce dernier espère que le projet de loi définitif relatif à la recapitalisation de l Anglo Irish Bank – qui devrait être publié cette semaine – permettra de rassurer les marchés sur le montant de la facture finale.
« Nous sommes déterminés à faire tout ce qu’il faut pour établir la confiance au niveau de l’international ainsi qu’à l’intérieur du pays », a ainsi déclaré le Premier ministre Brian Cowen.
Tout en ajoutant que l’Irlande avait déjà levé suffisamment de fonds pour couvrir ses besoins jusqu’au à la mi-2011. Ce qui devrait lui permettre – au moins dans un premier temps – de ne pas recourir au Fonds européen de stabilité financière.
Un porte-parole de la Commission européenne a quant à lui affirmé que le déclenchement de fonds d’urgence pour l’Irlande n’était pas à l’ordre du jour. Dublin n’aurait même pas entamé de discussions informelles sur l’opportunité de faire appel au fonds.
Dans un entretien du 14 septembre dernier mais diffusé mardi Standard & Poor’s a déclaré que son estimation de 35 milliards pour Anglo Irish était de plus en plus vraisemblable, ajoutant que tout dépassement de ce montant pouvait entraîner un abaissement de la note souveraine.
Parallèlement Moody’s Investors Service abaissait de trois crans lundi la note de la dette d’Anglo Irish Bank et de six crans la note de sa dette subordonnée.
Conséquence immédiate de tels avertissements : le coût de l’emprunt de l’Irlande a atteint mardi un nouveau record. Les swaps de défaut de crédit (CDS) ont ainsi inscrit un nouveau record de 519 points de base contre 488,5 pdb à la clôture de New York lundi. Il en coûte désormais 519.000 euros pour garantir 10 millions d’euros d’exposition à la dette irlandaise.
L’Irlande tente actuellement – avec grandes difficultés – de convaincre les marchés qu’elle a les moyens d’assainir son secteur bancaire tout en réduisant un déficit budgétaire colossal.
Autres éléments négatifs dont il faut tenir compte : l’actuelle conjoncture économique qui ne joue guère en sa faveur et le risque croissant d’une crise politique.
« Je ne peux affirmer que la note actuelle a des assises solides », a affirmé pour sa part Chris Pryce, analyste de l’agence de notation Fitch, laquelle classe la dette souveraine de Dublin à AA-, avec une perspective stable.
Petite lueur d’espoir tout de même pour le gouvernement irlandais : ce dernier espère que le projet de loi définitif relatif à la recapitalisation de l Anglo Irish Bank – qui devrait être publié cette semaine – permettra de rassurer les marchés sur le montant de la facture finale.
« Nous sommes déterminés à faire tout ce qu’il faut pour établir la confiance au niveau de l’international ainsi qu’à l’intérieur du pays », a ainsi déclaré le Premier ministre Brian Cowen.
Tout en ajoutant que l’Irlande avait déjà levé suffisamment de fonds pour couvrir ses besoins jusqu’au à la mi-2011. Ce qui devrait lui permettre – au moins dans un premier temps – de ne pas recourir au Fonds européen de stabilité financière.
Un porte-parole de la Commission européenne a quant à lui affirmé que le déclenchement de fonds d’urgence pour l’Irlande n’était pas à l’ordre du jour. Dublin n’aurait même pas entamé de discussions informelles sur l’opportunité de faire appel au fonds.