Grèce : report des « stress tests » pour la National Bank

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La Banque Centrale grecque (National Bank of Greece) a annoncé lundi le report des tests de résistance planifié dans le cadre de l’accord conclu avec l’Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI).

Raisons invoquées : leur échéance serait trop proche des « stress tests » européens de juillet. Un peu léger, non ?

Une décision qui devrait avant tout permettre au numéro un du secteur bancaire grec de mener à bien son augmentation de capital de 2,8 milliards d’euros.

Pour rappel, en contrepartie de la signature au printemps dernier d’un octroi de 110 milliards d’euros par le FMI et la Banque centrale européenne, la Grèce s’est engagée à renforcer la supervision de son système bancaire. Laquelle implique la réalisation de tests de résistance trimestriels.

Au début de l’été, les principales banques grecques ont déjà été soumises aux tests réalisés par le Comité des superviseurs bancaires européens (CEBS). Une seule d’entre elles, ATE bank (Agricultural bank of Grece) a échoué dans le scénario le plus sévère.

Un responsable de la banque centrale a précisé que les tests auraient très probablement lieu en octobre.

A noter par ailleurs que début septembre, le Wall Street Journal avait affirmé que les « stress tests » menés par l’Union européenne avaient minimisé les risques pris par certaines institutions.

Le quotidien américain affirmait ainsi que plusieurs banques n’avaient révélé qu’une partie des dettes qu’elles détenaient dans les pays jugés fragiles économiquement parlant.

Des doutes sur la fiabilité  des tests – pour ne pas dire plus – qui ne semblent pas vouloir s’estomper, alors que seuls sept établissements sur 91 banques européennes ont été recalés à cet examen. 

 Sources : AFP, Reuters