Mine de rien, en toute discrétion, la Chine semble profiter des « malheurs » de l’Union européenne et des pays « limitrophes » et de la baisse de la demande en pétrole.
C’est ainsi que le groupe pétrolier norvégien Statoil a annoncé vendredi la cession au chinois Sinochem d’une part de 40% dans le gisement Peregrino au large du Brésil.
Le coût de l’opération – effectuée totalement en numéraire – s’élève à près de 3,1 milliards de dollars (2,45 milliards d’euros).
A son issue, Statoil conservera 60% de l’ensemble ainsi que le rôle d’exploitant de ce gisement, situé dans le bassin de Campos.
Une décision qui contraint Statoil à revoir à la baisse ses objectifs de production. Si initialement, ces derniers devaient osciller entre de 2,1 à 2,2 mbep/j millions de barils équivalent-pétrole par jour (mbep/j) en 2012, ils sont désormais estimés dans une fourchette située entre 2,06 et 2,16.
Précisions par ailleurs que la compagnie pétrolière norvégienne Statoil a annoncé mercredi un triplement de son bénéfice trimestriel.
Raisons invoquées : le rebond du cours du baril durant cette période et une hausse de production. Laquelle est tout de même toute relative pusique durant la période, les volumes n’ont progressé que de 1%, à 2,102 millions de barils équivalent-pétrole par jour (mbep/j).