Or et secteur aurifère boostés par la crise grecque

regent-pdg-barrick-gold.jpgLes groupes miniers aurifères ont largement profité mardi de la hausse des cours de l’or, ce dernier assurant pleinement son rôle de valeur refuge par temps de crise.

Si le pétrole, les matières premières agricoles et les métaux de base ont subi la vague de plein fouet ces derniers jours, le précieux métal a su tirer son épingle du jeu.

L’or est en effet boosté ces derniers temps par le retour de l’aversion au risque. Le métal se traite à un plus haut de cinq mois autour de 1.216 dollars l’once.

Sur le London Bullion Market, l’once a ainsi fini à 1.202,50 dollars vendredi au fixing du soir, contre 1.179,25 dollars le vendredi précédent.

Précisons que la monnaie européenne est tombée jeudi soir à 1,2529 dollar, son niveau le plus bas depuis début mars 2009. Au même moment, l’once d’or cotait 1.210,70 dollars, à une quinzaine de dollars seulement de son record historique de 1.226,56 dollars, atteint le 3 décembre 2009.

Une véritable aubaine pour le secteur aurifère, le groupe Barrick Gold finissant ainsi en hausse de 4,49% à 45,88 dollars mardi à New York, Newmont Mining progressant quant à lui de 4,88% à 58,20 dollars.

Fin avril, le canadien Barrick Gold, le premier producteur mondial d’or, avait annoncé avoir doublé son bénéfice net au premier trimestre, lequel a atteint le montant record de 758 millions de dollars US, grâce à une hausse des prix et de ses ventes, et une production plus importante et à moindre coût.

Le groupe a augmenté sa production aurifère de 19% pendant les trois premiers mois de l’année, à 2,08 millions d’onces d’or (58,9 tonnes), pendant que ses coûts de production baissaient de plus de 10%, à 442 dollars par onces.

Barrick a réitéré son objectif de production pour 2010, qui devrait atteindre de 7,6 à 8 millions d’onces d’or (217 à 227 tonnes) à un coût moyen de production oscillant entre 425 et 455$ US par once.

Sources : AFP, Reuters, Le Figaro