Portugal : la Bourse de Lisbonne plonge, impactée par la Grèce

portugal-grece2.jpgLe Portugal pourrait-il subir le même sort que la Grèce ? Alors que la crise grecque n’en finit pas de s’enliser, la bourse de Lisbonne a été durement impactée par la situation, affichant une sévère chute lundi.

Rappelons que le pays est souvent présenté comme le deuxième « maillon faible » de la zone euro même si certains économistes notent d’importantes différences entre la situation de la Grèce et du Portugal .

La place financière portugaise a chuté de 3,17% lundi. Les investisseurs redoutent en effet que le Portugal soit de plus en plus largement contaminé par la crise qui sévit en Grèce. L’indice PSI-20 a ainsi achevé la séance à 7.557,36 points, avec 19 de ses 20 titres dans le rouge.

(7 commentaires)

  1. Mardi 27 avril 2010 :
    Les taux grecs à 10 ans restaient très élevés mardi matin (9,5 %), malgré les promesses d’Athènes de réduire son déficit, et les rendements portugais se tendaient au-dessus de 5 %, signe d’une méfiance des marchés à l’égard de ce pays, confronté aussi à un déficit public abyssal.
    Vers 11h00, les taux grecs restaient accrochés au niveau des 9,5 %, et ceux du Portugal s’inscrivaient à plus de 5 %, tandis que ceux de l’Irlande s’approchaient de ce niveau.
    « Maintenant, on est même au-delà de l’activation ou non du plan d’aide international (toujours en discussion en Europe) pour la Grèce, car celui-ci ne résoudrait les problèmes que sur le court terme. Désormais, les marchés parient sur un accident majeur de crédit de la Grèce », explique René Defossez, stratégiste obligataire chez Natixis.
    « Le niveau élevé des taux longs grecs, malgré les promesses d’Athènes pour réduire son déficit et le plan d’aide financier, signifie clairement que le marché anticipe soit un défaut de paiement ou une restructuration de la dette grecque, soit une sortie de la zone euro », a-t-il ajouté.
    Le seul moyen, selon lui, de calmer les marchés serait de créer « un système de mutualisation des obligations européennes », sujet qui a déjà été évoqué au sein de l’Europe et qui serait l’unique moyen de montrer un font uni européen.
    Le Portugal, pays également dans l’

  2. L’euro chute après l’abaissement des notes de la Grèce et du Portugal :
    L’euro a accentué sa chute face au dollar mardi après l’abaissement des notes de la Grèce et du Portugal par Standard & Poor’s, pénalisé par des inquiétudes persistantes sur la crise grecque et le manque d’intervention concrète de la part des dirigeants de la zone euro.
    Vers 18H00 GMT (20H00 à Paris), l’euro valait 1,3244 dollar contre 1,3378 dollar lundi vers 21H00 GMT. Il a même atteint 1,3312 dollar, tout près de son plus bas niveau depuis un an atteint jeudi (1,3202 dollar).
    L’euro chutait également face à la monnaie japonaise à 123,49 yens contre 125,72 yens lundi soir.
    Le dollar perdait aussi du terrain face au yen, à 93,22 yens contre 93,99 yens la veille.
    L’agence de notation financière Standard & Poor’s a abaissé mardi de trois crans la note de la Grèce, à « BB+ », la reléguant dans la catégorie des investissements spéculatifs. Un peu plus tôt, elle avait révisé en baisse de deux crans celle du Portugal, à « A-« .
    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=2e220494bb4c9a7261ebeeb1da285fe9

  3. 15.04% pour 2 ans mais seulement 9.69% pour 10 ans.
    Enfin un placement qui rapporte 😉

  4. Après le Portugal et la Grèce, Standard and Poor’s dégrade la note de l’Espagne
    L’agence d’évaluation financière Standard and Poor’s a dégradé mercredi la note de l’Espagne, au lendemain de décisions similaires concernant la Grèce et le Portugal.
    S&P justifie cette décision par la mauvaise situation économique de l’Espagne, qui va peser selon elle sur des finances publiques déjà mal en point, alors que plusieurs pays de la zone euro, dont l’Espagne, provoquent l’inquiétude sur les marchés à cause de leur situation budgétaire, faisant craindre une contagion de la crise grecque.
    L’agence a abaissé d’un cran la note de la dette à long terme de l’Espagne de « AA+ » à « AA » tout en maintenant la perspective négative de l’économie.
    « Nous estimons que la croissance réelle du PIB (espagnol) sera en moyenne de 0,7% par an sur 2010-2016, contre une prévision antérieure supérieure à 1% par an », a déclaré S&P dans un communiqué.
    « Notre conclusion est que les conditions économiques adverses à moyen-terme vont augmenter encore la pression sur les finances publiques espagnoles, et des mesures additionnelles vont probablement être nécessaire pour soutenir la stratégie du gouvernement de consolidation fiscale et le programme de réformes structurelles prévu », selon le communiqué.
    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=b2abf980d981a1f046e15e61a5c8f084

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