La Grèce à deux doigts du gouffre ….
Alors que le taux d’intérêt fixé à Athènes pour emprunter sur les marchés, sombre de record en record – s’élevant désormais au-dessus de 8,7% – l’agence de notation Moody’s vient d’abaisser la note de la Grèce d’un point, pour l’établir à A3.
Pire encore, l’agence envisage de la réduire davantage, s’estimant insatisfait du niveau de précision fournie par Athènes sur les mesures envisagées pour assainir ses finances. Sous-entendu : les beaux discours ne suffisent plus à « amadouer » autant que faire se peut l’agence de notation.
A l’heure où le défaut de paiement est proche, Moody’s pointe le « risque significatif » que le pays doive payer des intérêts encore plus élevés, une situation qui lui permettrait uniquement de stabiliser sa dette et non de l’atténuer.
L’agence de notation estime par ailleurs que compte-tenu d’un déficit plus lourd que prévu, désormais établi à 13,6% du PIB, le gouvernement grec ne pourra que difficilement se conformer aux objectifs du programme de stabilité imposé par Bruxelles.
Lequel prévoit une réduction du déficit public de 4 points de pourcentage.
Le verdict de Moody’s se veut clair et net : selon l’agence, « il est improbable que la notation reste A3, sauf si le gouvernement s’avère capable de regagner la confiance des marchés et d’agir contre les vents contraires que sont des taux d’intérêt élevés et une croissance faible« .
Rappelons qu’en décembre dernier, Moody’s avait abaissé la note grecque à A2.
Début avril, l’agence Fitch l’avait abaissée quant à elle de deux crans pour la porter à (BBB-). Raisons invoquées : l’accroissement des « défis budgétaires » auxquels le gouvernement grec doit faire face.
Certes Standard & Poor’s n’a pas modifié sa notation depuis décembre, date à laquelle elle l’avait abaissée à BBB+.
Mais en février dernier, l’agence avait indiqué que la note souveraine de la Grèce pourrait à nouveau être abaissée, en raison des dangers qui pèsent sur l’économie du pays.
Standard & Poor’s avait ainsi annoncé le maintien de sa note souveraine de la Grèce sous surveillance avec implication négative, sans exclure de l’abaisser d’un ou deux échelons « d’ici un mois ».
Une telle dégradation pourrait faire suite à une diminution du soutien de l’opinion publique aux réformes annoncées par le gouvernement grec, avait-t-elle précisé dans un communiqué.
Sources : AFP, Reuters, Le Monde
Il y a dès lors deux sorties de crise possible pour la Grèce :
Scénario 1 : les pays européens y vont quand même, aident massivement Athènes, mais sans savoir jusqu’où cette aide va les entraîner. Surtout si d’autres pays ont besoin d’aide dans la foulée. C’est un engrenage dangereux. Or il faut savoir que la Grèce a besoin non pas de 30 milliards (le montant du plan européen) mais au minimum de dix fois plus : 150 milliards d’euros d’ici 2015 au titre du principal de sa dette actuelle, et 90 milliards au titre des intérêts. Ceci sans compter la dette supplémentaire qu’elle va devoir souscrire d’ici là du fait de ses déficits. Le soutien à la Grèce est un enjeu à plusieurs centaines de milliards d’euros. En a-t-on encore les moyens ?
Scénario 2 : la Grèce fait défaut. Elle reconnaît qu’elle ne peut plus rembourser et on entre dans une négociation pour rééchelonner sa dette sur 15, 20, 25 ans comme on l’a fait jadis pour l’Argentine. Ce scénario évidemment douloureux pour les créanciers, au premier rangs desquels les banques et assureurs européens, était impensable il y a encore 48 heures pour un pays de la zone euro. Il est débattu aujourd’hui. Il est encore tabou chez les dirigeants européens. Les marchés financiers sont en train de les forcer à ouvrir les yeux.
http://www.lesechos.fr/info/inter/020496841181-point-de-vue-nicolas-barre-grece-le-scenario-de-la-faillite.htm
Le déficit public de la Grèce a été brutalement revu à la hausse. Il est maintenant de 13,6 % du PIB. Les marchés financiers ont aussitôt réagi, et les taux auxquels la Grèce peut emprunter ont à nouveau augmenté.
La Grèce va donc payer encore plus cher pour financer son déficit, aggravant du coup sa situation. Les spéculateurs ne lâchent pas leur proie.
Le déficit public de la Grèce a été brutalement revu à la hausse. Il est maintenant de 13,6 % du PIB. Les marchés financiers ont aussitôt réagi, et les taux auxquels la Grèce peut emprunter ont à nouveau augmenté.
La Grèce va donc payer encore plus cher pour financer son déficit, aggravant du coup sa situation. Les spéculateurs ne lâchent pas leur proie.
Et pourquoi la Grèce a-t-elle un déficit, si ce n’est à cause des parasites d’électeurs de gauche qui veulent vivre aux dépens des employeurs, et donc des travailleurs ?
Qu’ils cessent de dépenser plus qu’ils ne gagnent, ils éviteront les ennuis, comme le disait déjà A. Lincoln ; d’ailleurs, quelqu’un de plus féru que moi en antiquité pourrait certainement trouver une citation grecque…
Et pourquoi la Grèce a-t-elle un déficit, si ce n’est à cause des parasites d’électeurs de gauche qui veulent vivre aux dépens des employeurs, et donc des travailleurs ?
Qu’ils cessent de dépenser plus qu’ils ne gagnent, ils éviteront les ennuis, comme le disait déjà A. Lincoln ; d’ailleurs, quelqu’un de plus féru que moi en antiquité pourrait certainement trouver une citation grecque…
Et pourquoi la Grèce a-t-elle un déficit, si ce n’est à cause des parasites d’électeurs de gauche qui veulent vivre aux dépens des employeurs, et donc des travailleurs ?
Qu’ils cessent de dépenser plus qu’ils ne gagnent, ils éviteront les ennuis, comme le disait déjà A. Lincoln ; d’ailleurs, quelqu’un de plus féru que moi en antiquité pourrait certainement trouver une citation grecque…
Etre solidaire oui…mais tous couler, à voir?
Comment la Grèce va t-elle s’en sortir malgré cette aide? Et pour nous, nos investissements?
Beaucoup de questions vu la situation actuelle et quels risques pour nous??
Là encore, assez intéressant de voir le point de vue dans cet article sur MoneyWeek: Menaces grecques sur l
Etre solidaire oui…mais tous couler, à voir?
Comment la Grèce va t-elle s’en sortir malgré cette aide? Et pour nous, nos investissements?
Beaucoup de questions vu la situation actuelle et quels risques pour nous??
Là encore, assez intéressant de voir le point de vue dans cet article sur MoneyWeek: Menaces grecques sur l
Bonjour,
Voir aussi :
Flambée des taux, déficit record : la Grèce se rapproche de la faillite
Lien :
http://immobilier-finance-gestion.over-blog.com/
Cdt,
LC
« Qu’ils cessent de dépenser plus qu’ils ne gagnent » : mais c’est bien LE pn Dadounet … les banques offrant de plus en plus d’emprunts à des salariés de plsu en plus endettés.
c’est encore les banques qui poussent à la roue.
si avec le chomage et les délocalisations, les gens ne depensaient pas plus que leurs revenus, ils consommeraient moins et les entreprises seraient peut etre obligées d’une manière d’une autre à embaucher et à employer des personnes en France.
Ce sont les emprunts , donc les banques qui faussent tout le système economique .
Bon, on est d’accord sur la base !
Mais, comme le dit Bill Bonner, « La Grèce a toujours été un ivrogne notoire. Goldman n’est jamais que le barman. »
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20100422-2672.html
On a tous appris à modérer ses envies, c’est ça l’éducation, non ?
Où bien cela date-t-il de quand les mères élevaient les enfants au lieu de croire devoir singer les hommes ?!
On vit dans une société de consommation, dans une société du spectacle, la force de caractère n’en est que plus nécessaire.
Quant aux états, c’est quand même fantastique de voir que c’est la Grèce, à laquelle de nombreux Allemands viennent donner leur argent en échange de soleil et de mer, qui est endettée jusqu’au cou, alors que l’Allemagne qui vient de se réunifier a su se discipliner et paye donc moins en intérêts à l’oligarchie.
Parce que ce que je reproche à l’idéologie socialiste, génératrice d’impôts, d’emprunts, c’est qu’elle est précisément soutenue par l’oligarchie afin de maintenir les peuples en esclavage par la dette.
Oh Dadounet Monsieur je sais tout qué pénible !!!!
Sans la grèce et la civilisation, les germains n’en seraient même pas encore à la teutonnerie avec des peaux de betes à se faire exterminer par les ours du brandebourg.
En admettant que les Grecs soient des arsouilles dans le bar de goldman…
J’ai du mal à comprendre comment mon cousin germain à accepter de cohabiter avec cet arsouille sans jamais rien dire.
c’est peut être avant que le grec viennent vomir partout dans la maison avec des ardoises chez godman et les autres bars du quartier qu’il fallait réagir…
ou alors peut être que le cousin à profité du grec comme un parasite….
Comme un espece de ver solitaire qui vit au dépend des autres, mais est incapable de vivre seul, tellement il deteste les autres…
la courte histoire de l’allemagne en est révélatrice….
à l’opposé absolu de la longue histoire de la grèce qui nous a apporté tant de richesse.
D’ailleurs à ce sujet il est comique de noter que ce sont les jeunes fous qui traitent les vieux sages de cochons alors que ce sont ces vieux sages qui les ont crées et instruits et éduqués
C’est beau d’être fier de son pays, mais il faut bien comprendre que cela aussi, l’oligarchie sait l’utiliser à son profit.
L’ennemi du peuple grec, ce n’est pas l’Allemand qui refuse de payer pour un pays qui a menti lors de son adhésion à l’