Le cours du pétrole n’en finit plus d’être volatil

yoyo.jpgSi mercredi, le prix du baril avait fini la journée en beauté à New York, atteignant un niveau qu’il n’avait pas franchi  depuis plus d’un mois et demi, rien de tel jeudi, le brut terminant en baisse.

Encore une fois le dollar a fait effet de balancier, la valse spéculative n’étant toutefois pas éloignée. Le recul des prix du gaz naturel a pu également peser sur les cours.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en avril a terminé à 80,21 dollars, en repli de 66 cents par rapport à la veille.

Le billet vert a repris près de 1% face à l’euro, la Grèce jouant elle-aussi effet de balancier, les inquiétudes la concernant plombant la monnaie européenne … en offrant quelques belles plus-values au passage à ceux qui jouent avec l’euro … et les impacts de son évolution sur les cours des matières premières, le pétrole  tenant une bonne place dans des opérations qui ont tout l’air d’être fortement spéculatives, tant la volatilité est de mise.

Certes, me direz-vous, la publication d’indicateurs peu encourageants concernant l’immobilier US et les commandes industrielles a pu peser dans la bataille, mais vous noterez là aussi que bonnes et mauvaises nouvelles alternent quasiment jour après jour …

Alors que mercredi, la diffusion des statistiques hebdomadaires du département américain de l’Energie concernant les réserves de produits bruts et raffinés ainsi des éléments concernant la demande pétrolière avait permis au cours du pétrole de s’envoler … machine arrière toute jeudi …. Les promesses de ventes de logements aux Etats-Unis étant données en baisse pour le mois de janvier tandis que les commandes industrielles augmentaient moins que prévu. Des chiffres laissant cette fois-ci planer des doutes sur la demande.

Certains analystes redoutent également que les chiffres mensuels de l’emploi à paraître vendredi ne soient guère brillants.

A noter également que le cours du pétrole a également souffert de la baisse des prix observée au niveau du gaz naturel. Les prix sont descendus à leurs plus bas depuis trois mois, suite à un recul des stocks inférieur aux prévisions.

Sources : AFP, Reuters

Un commentaire

  1. L’année dernière, l’Agence internationale de l’énergie a annoncé que le taux de déclin pétrolier dans le monde entier représentait environ le double de ce qui était prévu à peine un an plus tôt (le chiffre précédent de 3,4% a été révisé pour atteindre les 6,7%).
    De nouvelles recherches détaillées ont poussé l’économiste en chef de l’AIE, Faith Birol, à estimer que l’offre en pétrole conventionnel atteindrait un plateau dès 2020… et cela seulement, a-t-il dit, « si l’OPEP investit de façon opportune ».
    http://www.la-chronique-agora.com/articles/20100305-2553.html

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