Le prix du baril a fini la journée de mercredi en beauté à New York, atteignant un niveau qu’il n’avait pas franchi depuis plus d’un mois et demi.
Principaux facteurs ayant « encouragé » cette évolution : des signes d’amélioration de la demande aux Etats-Unis ou indicateurs interprétés comme tels …
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en avril a ainsi terminé à 80,87 dollars, progressant de 1,19 dollar par rapport à la veille.
Il s’agit de son plus haut niveau de clôture depuis le 11 janvier.
Si le cours du pétrole n’avait réalisé qu’une très faible progression en début de séance, il a par la suite accentué ses gains après la diffusion des statistiques hebdomadaires du département américain de l’Energie concernant les réserves de produits bruts et raffinés ainsi que la demande du pays.
Les analystes estiment désormais que si certes, la demande demeure faible, la tendance s’est quelque peu renversée.
Si certes les stocks de brut (341,6 millions de barils) ont progressé pour la septième semaine consécutive (+ 4,1 millions de barils), et 4 fois plus qu’attendu, les volumes de produits distillés ont reculé de 900.000 barils à 151,8 millions de barils. Un constat d’autant plus encourageant que la cadence est remontée à 81,9% de leurs capacités.
De plus, la demande de produits pétroliers, sur les quatre dernières semaines, est ressortie à 19,3 millions de barils par jour (mb/j), correspondant à une progression de 3,0% en valeur glissante annuelle.
Sources : AFP, Reuters