Axel Weber en passe de succéder à Jean Claude Trichet

axel_weber_DW_Wirts_769685g.jpgLe mandat de l’actuel président de la BCE, le français Jean Claude Trichet, n’arrive à échéance qu’au mois d’octobre 2011 mais la course est déjà ouverte pour sa succession. Deux candidats sérieux sont en lice : l’allemand Axel Weber et l’italien Mario Draghi. Ce dernier a un CV impressionnant : il a eu une brillante carrière à l’étranger, d’abord pour la Banque Mondiale et ensuite pour Goldman Sachs. Il est désormais à la tête de la Banque d’Italie et préside depuis 2006 le Forum de stabilité financière qui a été transformé en Conseil de stabilité financière par le G20. En d’autres termes, il a la main haute sur les réformes de la régulation. Il a récemment reçu officiellement le soutien de son gouvernement, par la voix du ministre des Affaires étrangères, Franco Frattini.

Face à lui, l’Allemand Axel Weber ne tient pas vraiment la comparaison. Certes, il est très apprécié des marchés pour son franc-parler mais son manque d’expérience internationale constitue un handicap sérieux. Pour autant, il a reçu il y a quelques jours le soutien de la France, bien que le porte-parole du ministère de l’Economie, Michael Offer, ait démenti une telle information. Apparemment, les questions de politique et de puissance prendront une plus place plus importante dans la désignation du successeur de Jean Claude Trichet que les compétences réelles du candidat. S’il s’agissait seulement de compétences, il est probable que l’italien Mario Draghi soit le favori.

 

Christopher Dembik, forex.fr

(4 commentaires)

  1. Franchement, déjà que le bateau est en train de sombrer, mettre Draghi à la BCE reviendrait à finir de saborder le peu qu’il reste à flot.
    Mettre un ancien de Goldman Sach, rien que d’y penser, ça me donne la nausée.

  2. Il faut INTERDIRE Draghi ! Ce type a tout de la pieuvre !
    « Mais, soyons très explicite, la responsabilité de la banque d’affaire new-yorkaise (pour complicité) l’est tout autant, surtout quand on sait que
    le vice-président pour l’Europe de Goldman Sachs à l’époque était un certain Mario Draghi (11),
    actuel président de la Banque Centrale d’Italie et actuel candidat (12) à la succession de Jean-Claude Trichet à la tête de la Banque Centrale Européenne (13).
    Sans préjuger du rôle de M. Draghi dans l’affaire du prêt manipulateur de statistiques à la Grèce (14), on peut se demander s’il ne serait pas utile de le questionner sur ce sujet (15).
    En démocratie, la presse (16) comme les parlements (en l’occurrence, grec et européen) sont censés se charger de cette tâche.
    Etant donnée l’importance prise par GS dans les affaires financières mondiales ces dernières années, rien de ce que cette banque fait ne devrait laisser indifférents les gouvernements et les législateurs. C’est d’ailleurs Paul Volcker, l’actuel patron des conseillers économiques de Barack Obama, qui est devenu l’un des censeurs les plus stricts des activités de Goldman Sachs (17). Or, comme nous avions déjà eu l’occasion de l’écrire au moment de l’élection de l’actuel président américain, c’est la seule personne dans son entourage qui possède une expérience et une aptitude à prendre les mesures difficiles (18) et qui, en l’occurrence, sait de quoi, ou plutôt de qui, il parle.
    Dans cette même logique, et avec l’illustration du rôle néfaste de Goldman Sachs et des grandes banques d’affaires en général, en matière de transparence des activités financières et budgétaires publiques, LEAP/E2020 estime qu’il serait très utile à l’Union Européenne et à ses cinq cents millions de citoyens,
    d’interdire l’accès de toutes les fonctions dirigeantes financières, budgétaires et économiques (BCE, commission, banques centrales nationales) aux anciens responsables de ces mêmes banques d’affaires (19). La confusion des genres ne peut mener qu’à une plus grande confusion des intérêts publics et privés, qui ne peut se faire qu’au détriment de l’intérêt public européen.  »
    http://www.leap2020.eu/GEAB-N-42-est-disponible!-Second-trimestre-2010-Aggravation-brutale-de-la-crise-systemique-globale-Renforcement-de-cinq_a4288.html

  3. Draghi est disqualifié d’office. Imaginer un ancien de GS à la tête de la BCE? Il n’aurai aucune forme d’autorité. Quand aux « compétences »supposés, ce n’est justement pas la « formation »Goldman, ni son réseau d’anciens qui serai la meilleure chose en terme de politique monétaire.

  4. Un ancien de Goldman Sachs ?? !
    Autant mettre le parrain de la Camora aux commandes de la BCE !
    Non mais …on croit rêver !
    Les Mafias sont déjà présentes à Wall Street et à la City.
    N’en rajoutons pas !!!

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