Le cours du pétrole a achevé la journée de mardi en nette hausse à New-York. Progressant de près de 4%, il a ainsi franchi à nouveau le seuil de 77 dollars.
Raisons principales : le repli du billet vert et un certain regain d’optimisme des investisseurs concernant les perspectives économiques.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en mars a terminé à 77,23 dollars, en hausse de 2,80 dollars par rapport à la clôture de lundi. Une progression de plus de 2 dollars (+3,76%) : belle performance !
Même chose de l’autre côté de l’Atlantique : au même moment, le Brent prenait quant à lui 2,88 dollars (+3,94%) à 75,99 dollars.
Durant les dernières minutes de cotation, le prix du baril a également profité de l’optimisme ambiant à Wall Street, la bourse américaine progressant alors de près de 1%, dopée par la publication de résultats supérieurs aux attentes.
Rappelons également que le prix du pétrole avait d’ores et déjà progressé de 1,54 dollar la veille.
L’annonce d’un bon indicateur industriel aux Etats-Unis lundi laisse en effet suggérer que la demande d’énergie pourrait reprendre.
Le froid qui sévit actuellement dans le Nord-Est du pays et un incendie dans une raffinerie que l’américain Valero exploite près de Québec ont également permis de faire progresser les cours.
A noter toutefois : cette hausse intervient après une chute d’environ dix dollars du prix du baril depuis la mi-janvier.
Certains analystes estiment également les cours ont pu évoluer à la faveur de couvertures de positions avant la publication des chiffres des stocks de cette semaine. Lesquels pourraient indiquer – selon les rumeurs du marché – un recul surprise de l’offre de brut et d’essence.
Par ailleurs, le secrétaire général de l’Opep, Abdallah el-Badri, a déclaré que les membres du cartel seraient « réticents » à changer les quotas de production en mars prochain si la situation économique actuelle et ses effets sur la demande demeurent inchangés.
Selon lui, « la situation du marché va être très difficile pendant le premier et le deuxième trimestres ».
Précisons également que le Mend, le principal mouvement rebelle du sud pétrolier du Nigeria, l’un des principaux producteurs africains de brut, a annoncé de nouvelles attaques contre les installations pétrolières, « dans les semaines à venir ».
Sources : AFP, Reuters