Carlyle, le très célébre – et sulfureux ? – groupe de capital-risque américain a annoncé mardi la mise en place avec les autorités de Pékin d’un fonds libellé en yuans.
Le but affiché ? favoriser les investissements en Chine. Encore une fois Mao s’en retournerait dans son mausolée ….
« Le groupe Carlyle a signé un accord avec le département financier de la municipalité de Pékin, afin d’ouvrir un fonds libellé en yuans. Le fonds Carlyle Asia Partners RMB sera enregistré à Pékin« , a ainsi indiqué le groupe dans un communiqué.
Si la taille du fonds n’est pas encore arrêtée, fidèle à lui-même Carlyle indique qu’il continuera à investir dans des « compagnies à forte croissance« .
A noter par ailleurs que le nouveau fonds ainsi créé investira aux côtés du Carlyle Asia Partners, un autre fonds du groupe spécialisé quant à lui dans les investissements en Chine, mais libellé en dollars.
Une décision loin d’être anodine, le but étant avant tout de contourner les lois instaurées par l’Empire du Milieu. Lesquelles prévoient des mesures strictes en vue d’encadrer les achats d’actifs par des fonds étrangers libellés en monnaie américaine.
Selon Carlyle, plus de 2,5 milliards de dollars ont d’ores et déjà été investis par le groupe en Chine dans plus de quarante opérations.
En septembre dernier, Carlyle Group avait annoncé avoir acheté une participation minoritaire de 17,3 dans le premier fabricant chinois de lait pour bébé Yashili.
Aucun autre détail financier de la transaction n’avait été communiqué. Une opération qui survenait alors que ses concurrents Kohlberg Kravis Roberts & Co (KKR), Sequoia Capital ainsi que d’autres fonds venaient d’investir globalement plus de 1 milliard de dollars dans l’industrie laitière chinoise. Laquelle avait été durement frappée par un scandale lié à la sécurité alimentaire.
Sources : AFP, Le Quotidien du Peuple
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Une gigantesque bulle de crédits bancaires s’est formée en Chine.
Cette gigantesque bulle gonfle à une vitesse de plus en plus folle.
En octobre et novembre 2009, les banques chinoises ont accordé 547,8 milliards de yuans de crédits en tout.
Je répète : en deux mois, les banques chinoises ont accordé 547,8 milliards de yuans de crédits.
Or, pendant la première semaine de janvier 2010, les banques chinoises ont accordé 600 milliards de yuans de crédits !
En une seule semaine !
» Plop ! » fera la bulle de crédits chinois !
Elle fera ce bruit en éclatant : » Plop ! »
Préparez-vous à la deuxième vague de la crise financière.
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Chine : la Banque centrale tente d’enrayer la surchauffe de l’économie.
Cette mesure a été prise au lendemain de l’annonce d’une envolée des crédits accordés dans la première semaine de 2010, à 600 milliards de yuans (61 milliards d’euros), soit davantage que les 547,8 milliards de yuans enregistrés pour les mois d’octobre et novembre combinés.
Selon les analystes de Citigroup, cette décision indique que « les autorités de Pékin sont nerveuses face à cette politique de crédit facile des banques ».
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=4f756af3f0ca80bfc57929dfaa1de19d
Carlyle = Sarkozy = dislocation financière rentable = charge d’intérêt de la dette en pleine croissance (+ Grand Emprunt) = les bénéfices les plus surs et les plus garantis pour l’oligarchie financière et ses « relais » politiques.
« Carlyle, géant new-yorkais du private equity (76 milliards de dollars en gestion), vient d’engager Pierre-Olivier Sarkozy. Ce dernier était précédemment co-patron de FIG Investment Banking, une division du suisse UBS. Chez Carlyle, il deviendra, dès le mois d’avril, co-head et managing director du Global Financial Services Group.
Cette section est très neuve. Fondée en juin 2007, elle n’a pas encore bouclé de transaction mais a déjà attiré quelques pointures, notamment Sandy Warner, ex-président de JPMorgan Chase. Pierre-Olivier Sarkozy a été engagé pour «ses incroyables réseau et expérience professionnelle, qui aideront Carlyle à capitaliser …
sur la dislocation du secteur des services financiers», indique la firme dans un communiqué daté du 3 mars.
Extrait du 06/03/2008 … avant le pire de la crise.:
http://trends.rnews.be/fr/economie/banque-et-finance/12-1636-44851/un-sarkozy-chez-carlyle–l-autre-decore-albert-frere—y-a-t-il-un-lien–.html#
« capitaliser
sur la dislocation du secteur des services financiers » ça parait clair !