Fidèle à son habitude, Chavez durcit la voix.
Alors que le Président du Venezuela vient d’annoncer la dévaluation de la monnaie nationale, le bolivar, son discours s’est voulu encore plus ferme dimanche. A quelques mois des élections législatives …
N’y allant pas par quatre chemins, il a ainsi menacé d’exproprier les commerçants qui augmenteront les prix de manière abusive.
Rappelons que le Venezuela doit faire face à une inflation record, que les récentes mesures – prises en vue d’accroître les réserves du pays en dollar – pourraient encore augmenter.
« Faites-le si vous le souhaitez, mais nous allons vous retirer les magasins et les donner aux travailleurs« , a ainsi déclaré tout net Hugo Chavez, s’exprimant lors de son émission dominicale « Alo Presidente ». Qualifiant parallèlement ces spéculateurs de « pillards du peuple ».
Des propos qui interviennent alors que le gouvernement vénézuélien a annoncé vendredi une dévaluation du bolivar et l’instauration d’un double taux de change. Le bolivar s’échangera désormais à 2,60 bolivars pour un dollar pour les importations des biens de première nécessite (santé, alimentation, équipements) et à 4,30 bolivars pour les autres secteurs.
Des mesures qui font craindre aux Venezueliens que les prix ne s’envolent un peu plus encore. Certains d’entre eux ont même envahi les magasins depuis samedi en vue d’acheter des télévisions et des produits d’électroménager importés, avant l’entrée en vigueur du nouveau taux de change.
« Il n’y a aucune raison d’augmenter les prix. Le peuple ne doit pas se laisser voler« , a ajouté M. Chavez, qui souhaite « que la garde nationale aille dans la rue aux côtés du peuple pour lutter contre la spéculation ».
Pourtant, si l’on en croit le ministre des Finances, Ali Rodriguez, la dévaluation du bolivar aurait justement pour but de « freiner la hausse brutale du prix des biens importés« . Hugo Chavez affirme quant à lui que ces mesures sont destinées à « renforcer l’économie, à freiner les importations qui ne sont pas absolument nécessaires et à stimuler les exportations ».
Si l’on en croit la Banque centrale du Venezuela (BCV), le pays a enregistré en 2009 une inflation en légère baisse, à 25,1% contre 30,9% en 2008. Un « score » qui lui vaut toutefois de demeurer dans le peloton de tête des pays latino-américains en matière de hausse des prix.
Si le gouvernement tablait sur une inflation de 27% pour 2009, il prévoit d’ores et déjà que les prix continueront à augmenter entre 20 et 22% en 2010.
Rappelons que le Venezuela, troisième économie d’Amérique latine et premier exportateur de pétrole de la région, est largement importateur en matière agricole. Il souffre par ailleurs de pénuries récurrentes de certains produits de base.
Début décembre, le chef de l’Etat du Venezuela, a même proposé au président de l’Uruguay, José « Pepe » Mujica, de troquer son pétrole. Ou plus exactement de lui fournir de l’or noir à des conditions plus avantageuses et qu’en retour il soit payé plus largement en nature , sous la forme de bétail, de lait ou encore de blé.
Car depuis 2007, le Venezuela connaît une grave crise alimentaire. Divers produits comme le café (pourtant deuxième production nationale), le sucre, le lait, l’huile et le riz viennent à manquer dans les magasins. Les prix de ces denrées ayant par ailleurs augmenté de 50% en un an .
Cette situation a provoqué un fort mécontentement de la population, contribuant largement à la défaite du référendum sur la réforme constitutionnelle, en décembre 2007.
A la suite de ce revers politique, Chavez a lancé une campagne de lutte contre le « sabotage économique ». La Garde Nationale vénézuélienne a été mobilisée et a mis la main sur des stocks importants de produits alimentaires qui allaient être détournés vers la Colombie, où les prix des produits alimentaires ne sont pas régulés.
Les autorités ont multiplié les contrôles et découvert de nombreuses irrégularités. Ainsi, l’usine de riz de Guarrico, propriété du groupe agro-alimentaire Polar, ne produisait qu’à 50% de ses capacités. En outre, pour contourner la loi vénézuelienne sur la régulation des prix, cette usine produisait 90% de riz parfumé (dont le prix n’est pas régulé), contre à peine 10% de riz nature (prix régulé). La majorité des usines de riz du pays ont recours à ce subterfuge pour maintenir des prix élevés. Or le riz est l’aliment de base des Vénézuéliens.
[…] s’être battu depuis juin 2011, contre la maladie, le président vénézuélien Hugo Chavez est décédé mardi 5 mars 2013 à 16h25 (heure locale). Il aura ainsi succombé au cancer qui […]
[…] battu depuis juin 2011 contre la maladie, le président vénézuélien Hugo Chavez est décédé mardi 5 mars 2013 à 16h25 (heure locale). Il aura ainsi succombé au cancer qui […]
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