Bernanke : coincé entre l’immobilier et l’inflation

4454878165578_2Depuis 48 heures la presse du monde entier parle de bulle, d’inflation et des sueurs froides de Ben Bernake, qui a hérité d’un job difficile, empoisonné par Greenspan. Il est coincé entre l’immobilier et l’inflation, ce que la presse et le blog vous avaient annoncé il y a 18 mois.

Des 20 articles que j’ai lu sur le sujet, j’en ai retenu 2 ou 3. Pour commencer, le papier de la Tribune, « La crise liée aux prêts hypothécaires accordés à des ménages peu solvables, appelés « subprime », pourrait entraîner des pertes financières comprises entre 50 et 100 millions de dollars, a estimé ce jeudi Ben Bernanke ». La deuxième phrase à retenir : « La perte de richesse des ménages commencera à produire ses effets avec retard. » Sources : La Tribune, Crise du « subprime »: des pertes entre 50 et 100 milliards de dollars, selon Bernanke

The Economist décrit ce qui attend Mr. Ben B., car la crise de la déroute immobilière est  ; l’emploi affecté davantage qu’il n’y paraît : « In truth, America’s economy is enduring quite a bumpy landing. The labour market is probably weaker than it looks. Economic growth has been slower than many, including the Fed, had forecast a year ago. The slump in housebuilding has proved deeper and more protracted than expected and there are worries that it could spill over into other areas of the economy, like consumer spending.

Le pire est à venir car la crise est partie pour durer d’après la FED, citée par Le Figaro : « Pour la Fed, la crise immobilière va durer », des reculs dans la construction résidentielle vont probablement continuer de peser sur la croissance au cours des prochains trimestres, « bien que l’ampleur de ce handicap doive s’estomper au fil du temps ». » Le dollar a reculé aussitôt.

The Economist : From helicopter to hawk

Le Figaro : Pour la Fed, la crise immobilière va durer

Greenspan s’est servi des taux bas, cet elixir toxique

(7 commentaires)

  1. Bravo le banquier
    Je me suis posé la même question
    Parce que les différentes sources ne disent pas la même chose.

  2. C’est 50 à 100 milliards de dollars. Il y a plus de 2000 milliards de crédits subprimes. Il faut attendre les mois qui viennent pour bien estimer les pertes. Ce type de crédit a connu une forte croissance depuis fin 2005. De plus, une partie importante de ces crédits est à taux fixe pendant 2-3 ans, et ensuite à taux variable. Donc beaucoup de débiteurs vont voir le coût de leur crédit augmenter dans les prochains mois. Et malheureusement, ils ne pourront pas vendre à cause de la baisse de l’immobilier. On verra alors l’étendue réelle du problème. Mais certains estiment déjà les pertes à 200 milliards. Bernanke étant généralement plutôt optimiste sur le sujet.

  3. Je suis d’accord Dona !
    Bernanke voit la vie en rose.
    Et cette estimation va être revue à la hausse.
    Par contre millions au lieu de milliards est une faute de frappe.
    En Espagne, 5 milliards se sont evolés en bourse en quelques jours avec la chute des foncières, avait titré un journal espagnol que j’ai eu en main, des amis étant revenus d’Espagne de vacances.
    Aors aux USA, il ne peut que s’agit de milliards !

  4. C’est en milliard car 50millions on peut gagner ca à euromillion! Et si n’import quel gagnant d’euromillion pouvait sauver l’economie américaine ça se saurait!!

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