Japonisation III

SenJ’avais décrit un scénario de sortie de crise pour le btp, affairé dans le renouvellement énergétique, doublé d’une crise profonde pour l’immobilier. Je citerais donc la réaction d’un internaute :
« Le scénario que tu décris serait meilleur que le scénario japonais. Le BTP japonais a vécu sous perfusion en bétonnant tout et n’importe quoi, et surtout sans améliorer l’existant. Faut pas tuer la poule au oeuf d’or qu’est le fait que les maisons japonaises sont construites pour durer 20 ou 30 ans et être détruits/reconstruits ensuite ! Dans le cas français si le BTP s’en sort en se recyclant dans l’énergétique, pourquoi pas. Au moins le parc y est gagnant, et personne n’y gagne si la conséquence de la crise est terrible pour le BTP. »

Cela semble bien résumer la situation. Avec quelques complément. En 1991, l’idée d’économie d’énergie était OUT. Elle ne fut donc pas à l’origine d’une évolution au Japon. Mais cela n’empêche pas une décrue des prix qui peut être extrémement sévère. Quand le recours au crédit se voit terriblement limité, l’atonie du secteur est grande.
Dans le même temps les produits dans « l’air du temps », chaudières à pellets et climatisation économe atteignent  des sommets bullesques, eux aussi. 15 000 euros 20 000 ou 30 000 euros pour des climatisations économes…
Et il est bon de préciser que tout le monde sera loin de pouvoir suivre le mouvement…Même subventionné,
aggravant ainsi la chute de l’immobilier dans certains endroits…