L’apprenti sorcier…

Apprenti_sorcierMickey est sympathique dans Fantasia. Mais quand on sort du domaine du rêve et du dessin animé, le spectacle devient moins attrayant.
Pourtant, il y a beaucoup d’apprentis sorciers en cette crise dite « des subprimes » et qui l’est bien peu.
Que se passe t’il au 15 août 2007 ?
Une avalanche de données disjointes :
Contraction du déficit commercial US, soit disant « rebond de croissance », mais problèmes sur Wall-Mart et home depot. Ceci est contradictoire. La tendance est plutôt à la récession. Comme l’indique la croissance en panne en France et en Allemagne. (0.3 %).

La crise du crédit a atteint tous les compartiments du logements US, avec son corollaire. La purge.
La purge de l’endettement. Soit les remboursements se continuent, soit l’américain moyen se met en faillite. Dans les deux cas, l’investissement immobilier est plombé, la monnaie détruite soit par les remboursements, soit par la banqueroute.
Et plus il y aura de banqueroutes, plus ceux qui peuvent continuer à payer se mettront en banqueroute, plus le prix de l’immobilier baissera, quand au crédit hypothécaire ? Subsistera t’il, tout bêtement ? Sans doute sera t’ il bien atteint, c’est le minimum.
Sans crédit, les prix baisseront fortement. C’est une des facettes de l’aversion au risque : plus de risques supplémentaires, ceux en stocks, suffisent.
Quand au montant des pertes annoncés, il atteint tout bonnement le ridicule. Jamais les banques centrales n’auraient autant intervenues pour si peu. 31 millions ici, 15 là, 20 ailleurs : modestie ? Pour des totaux mondiaux avoisinant 20 milliards ? de qui se moquent on ?
En réalité, le crédit crunch est commencé, et à l’image du Japon des années 1990 et du krach de 1929, les réactions des banques centrales vont vite montrer leurs limites. Pas plus que le gouvernement Hoover ne resta sans réaction, les actions des banques centrales restent ce qu’elles sont, des réactions techniques qui n’enrayeront pas la machine de destruction de monnaie.
L’alternative est on ne peut plus simple. Désormais, il faut s’occuper de l’économie physique, débrancher la planche à billet de ces bulles en tout genre, et s’il faut injecter de l’argent, c’est dans l’économie réelle.
On arrive à la même conclusion que le gouvernement Hoover en 1932, reprise et systématisée par Roosvelt.
Occupons nous de l’économie réelle.
Il y a beaucoup à faire. Les infrastructures, l’industrie et moderniser et adapter le logement.
En attendant, nous dit on : pas de craintes. A l’image du nuage de Tchernobyl, JAMAIS, au GRAND JAMAIS, nous ne serons atteint.