Fannie Mae prévoit un recul politiquement correct de 2 à 4 % sur le marché immobilier US pour 2008.
En réalité le marché américain s’échelonne entre + 10 (zone de destruction Katrina) et – 30 %. On a pas été plus bas pour cause de villes fantômes. Il est en effet difficile de vendre à certains endroits, faute d’habitants.
Fannie mae est un organisme semi public, largement subventionné la la FED, dont le respect des normes comptables et de résultats, ont été par le passé, dirons nous, toujours politiquement correct assez élastiques.
Ses résultats, en baisse de 36 %, arrivent fort tard, en pleine tempête. Il est en effet fort tardif que les résultats parviennent au mois d’août, pour 2006.
Quand à l’organisme similaire Freddie mac, lui aussi se relevant d’un scandale comptable, assez élastique aussi sur les publications de résultats, certains élus démocrates notamment, voudraient lui faire éponger, conjointement avec fannie mae, une partie des pertes liées au subprime, par l’augmentation de son plafond d’intervention.
Chose malvenue, car en réalité, il faut voir cette crise immobilière aussi, comme la vaporisation d’actifs vendus à des étrangers, et donc une contraction de la dette extérieure nette des USA.
Chose pas forcément malvenue pour un pays doté d’un tel déficit extérieur…
D’autre part, les gains de commerce extérieur d’un pays comme l’Allemagne, gains des travailleurs en cols bleus, sont flambés par cols blancs, friand de M…, pourvu qu’elle soit estampillée « made in Usa ».
Coté allemand, on a effectivement fait fort ces derniers temps, entre Chrysler, acheté 36 milliards, revendu à 80 % 5.5 milliards (perte sêche colossale donc), grâce à de plus … un crédit vendeur… Auquel, il faut bien sûr rajouté les 12 milliards de pertes de la banque IKB.