Monnaie définitive. Monnaie temporaire.

L’immobilier a été l’occasion de la création d’une masse monétaire importante. C’est très simple, aucune banque ne prête l’argent qu’elle a, une banque frappe monnaie, et lors des remboursements, la monnaie est détruite.
C’est le principe de la monnaie temporaire. Elle s’oppose à la monnaie définitive émise par la création de droit régalien par les états. Comme la création n’est plus »moderne », les états s’endettent et créent aussi de la monnaie temporaire.
Ce qui fait que le stock de monnaie définitive (antérieur à 1973) est plus que symbolique.

Pendant un certain temps, on s’est attendu à un dégonflement de la bulle par un étouffement de la demande.
C’est partiellement arrivé, mais l’effondrement n’est pas venu de là.
L’effondrement est venu de l’inversion dans l’expansion de la monnaie temporaire. La monnaie temporaire régresse rarement, mais cela arrive, et les réactions classiques des banques centrales (remettrent de la monnaie temporaire) est idiote.
Ce qu’il faut c’est consolider la situation par de la monnaie définitive. Que la banque centrale rembourse les dettes étatiques. Sinon il arrive ça. Sur le schéma, on voit bien la masse monétaire M3 qui piétine et/ou régresse. Et cela depuis mai 2007.
Trois causes : plus de « prêts frais » pour renouveller le système, défaillance des emprunteurs, remboursements.
Rien de ce que pourront faire les banques centrales en matières de prêts ne peuvent inverser la tendance. La contraction de l’encours par destruction monétaire est difficile sinon impossible à enrayer, du moins par les mesures classiques utilisées. C’est couru d’avance.
A ce rythme là, le marché immobilier n’existe plus. Faute de prêteur…
Le monde des 35 dernières années, celui de la croissance à crédit, est mort. Le libéralisme est mort. Reste à savoir quand nos hommes politiques vont s’en apercevoir.