Banques : « bonne gouvernance » qu’ils disaient…

2006 Leading synthetic CDO counterparties by risk-weighted volume

$m %
1 JP Morgan 348,573 22
2 Calyon 228,441 15
3 BNP Paribas 218,990 14
4 Morgan Stanley 153,884 10
5 Merrill Lynch 143,438 9
6 Deutsche Bank 136,894 9
7 SG 102,123 7
8 Barclays 101,903 7
9 Bank of America 77,752 5
10 Citigroup 72,844 5
Other 183,510 12
Total* 1,554,404

Alors, commençons par les banques centrales, mouillées jusqu’au cou dans la bulle.
Banque centrale d’ Espagne : 3500 millions d’euros de vente d’or. Depuis, il a pris 15 %. Fabuleux.
Banque centrale de Grande-Bretagne. Réserves d’or « non disponible » Prêté à des banqueroutiers ? Effectivement les banques centrales « prêtent » leur or physiquement… Contre des taux de 0.2 % à 0.5 %. Fabuleux aussi :
2006 year end gold price of $635.70, a return of 23.92% during 2006.
2005 year end gold price of $513.00, a return of 17.77% during 2005.
2004 year end gold price of $435.60, a return of 4.40% during 2004.
2003 year end gold price of $417.25, a return of 21.74% during 2003.
2002 year end gold price of $342.75, a return of 23.96% during 2002.
2001 year end gold price of $276.50.
Ils étaient pas au courant ? Ils auraient du embaucher des analystes…

Les banques françaises « bien gérées » et qui « ne courent aucun risque » et « sont solides » sont engagées jusqu’au cou dans le marché des CDO, 584 milliards sur 1554…
Elles ne courent aucun risque, qu’ils disent…
 » Le papier monnaie aura toujours pour effet de ruiner le commerce, d’opprimer les honnêtes gens et d’ouvrir la porte aux fraudes et injustices » Georges Washington (il aurait été content de se voir sur un billet alors !)
Il faut donc bien appeler la bulle immobilière par son nom : UNE CARAMBOUILLE, la plus gigantesque à ce jour de l’histoire de l’humanité, et seule la politique peut nous en sortir. En remettant banquiers centraux et autres, à leur vraie place : insignifiante… Les réponses bancaires auront le même effet qu’en 1929 : l’accroissement du mal.

(7 commentaires)

  1. http://www.lesechos.fr/info/france/4625601.htm
    « Le patronat veut pouvoir modifier plus facilement les contrats de travail
    Dans une note transmise aux syndicats hier, le patronat propose que la rupture faisant suite à une modification du contrat ne soit plus considérée comme un licenciement économique.
    Autrement dit, que le salarié puisse être licencié pour motif individuel, voire pour faute grave, ce qui exclut toute indemnité de licenciement.  »
    Alors résumons le mécanisme de gestion de la décroissance :
    En janvier votre employeur vous demande d’accepter une première baisse de votre salaire : 5 %
    En juillet il vous redemande d’accepter une nouvelle baisse de : 5 % (soit – 10 % en 6 mois)
    Puis en Novembre il vous demande un nouvel effort, et là vraiment vous dite non. Alors il vous licencie pour faute, c’est pas de chance, non ?

  2. Cette mesure était pourtant dans son programme, mais la plupart des électeurs se sont arrêtés à la mesure sur la déduction des intérêts d’emprunts ….

  3. Pourquoi insérer « Comment allez vous rembourser vos prêts » qui précise que le patronat souhaite pouvoir licencier (voir pour faute) une personne qui refuserait d

  4. Dans ce type de scénario l’immobilier ne pèsera plus bien lourd, non ?
    Qui pourra se permettre de souscrire un prêt et de prendre le risque de se retrouver sans emploi le lendemain ?

  5. effectivement personne. Mais aussi l’effet sera devastateur. Plus aucun crédit, toujours la peur du lendemain, et un taux d’epargne qui montera a combien ? 20, 25 ou 40 % du revenu, comme en chine ?

  6. « un taux d’epargne qui montera a combien ? 20, 25 ou 40 % du revenu, comme en chine ? »
    Et bien non, si « le sort d’une monnaie fiduciaire est de tendre vers zéro » plus personne n

  7. à dilemme : on peut épargner sous differentes formes. or, argent, cuivre, métaux, etc… Ces formes d’épargnes ont existées longtemps, et souvent expliquent des fortunes familiales.
    Rembourser un emprunt est aussi une épargne. Il suffit que le placement de prêts tombe à presque rien, et on verrait un stock de dettes se dégonfler à grande allure, comme un soufflet, même si certaines personnes resteraient endettées longtemps.

Les commentaires sont fermés.