Détruire et reconstruire, c’est toujours travailler… II

ImageLes propos de C. Boutin sont une mauvaise réponse à un vrai problème, celui de la construction.
En effet, l’individuel déjà construit est on ne peut plus mal adapté à des rehaussements, pour souvent la simple raison que cela n’a pas été prévu à l’origine, et que la qualité peut être médiocre.
Souvent, sur les offres d’emplois de commerciaux en maison individuelle on voit qu’il s’agit de vendre « en fonction des possibilités » (financières des ménages). Le plus simple est de faire coller le produit aux possibilités financières (basses) en tirant sur la qualité. De toute façon, le constructeur ne reverra jamais le client, une fois le chantier réalisé…

Le plus simple ? Une maison de plein pied. L’engin de chantier est là. On fait décaisser jusqu’à un sol vraiment dur, une rangée de moëllon, et on coule une dalle. Avantage : regardez, je vous fais la dalle sans (ou avec un léger supplément) de prix, mais à la condition de l’inexistence de fondations. ça durera bien 15 ans. Mais pas guère plus. On va tirer aussi sur le nombre de prises, le nombres de mètres de tuyaux, des tuiles en béton qui deviennent poreuse avec le temps, des chenaux en pvc, etc, etc, etc…
La maison avec un étage supporte beaucoup moins ce genre d’approximations (surtout les fondations). Avec deux encore moins. Mais, la qualité s’est aussi dégradée avec le temps. Dans les années 1950, le premier étage était systématiquement en