Construction et taux d’intérêts.

Images_3Dans la récession dans le bâtiment de 1990/1993, il porte une responsabilité écrasante.
Par une politique de taux d’intérêts inadéquate, il a porté le déficit français de moins de 100 milliards de francs à plus de 500.
Pas besoin d’être un as en économie pour le comprendre. Un chef d’entreprise Pmi ou Pme qui recevait le taux d’escompte de l’époque le comprenait immédiatement. A 12 %, c’est l’arrêt de la construction et l’évaporation de l’industrie. Et le TIOP monta jusqu’à 18 %…

Sans compter le million de licenciement. Aussi, spontanément le patronat, pme/pmi engagea une action de lobbying (musclé et malpoli), auprès des banques, de la BDF et des hommes politiques, qui entraina deux mesures pour sortir de la récession.
Tout d’abord, un changement (non dit) de politique monétaire, fin 1993, qui vit les taux d’escompte baisser à 5 %, ensuite, la fin de décalé de récupération de TVA, qui réinjecta dans les trésoreries des pme/pmi, l’équivalent de 100 milliards de francs.
A ce moment, on sorti de la crise, les licenciements et les dépôts de bilan, rejoignir la norme, ma récession finie à ce moment là (au moins au niveau industriel, pour le bâtiment, ce fut plus long).
Les dirigeants européens actuels, pensent à ce cas de figure qui pénalisa durement l’économie réelle (bâtiment et industrie), en enrayant la montée de l’euro. Mais, il y a une différence essentielle aussi : les grandes entreprises se sont jointes au mouvement, l’inflation chinoise explose (et il leur sera difficile de réduire les maigres salaires là-bas), le coût du transport et de l’énergie explose, et le moteur US se sent mal.
Il y a donc tous les ingrédients réunis pour une remise en place du rôle de la banque centrale (insignifiant), un retour à l’interventionnisme…

(4 commentaires)

  1. Peut-être mais les épargnants d’aujourd

  2. en ce qui concerne l’epargne, c’est raté. le taux d’inflation est trés sous estimé, et la masse monetaire m3 file à grande allure. on voit donc l’echec complet de la politique trichet. Quand au systéme qui s’auto corrige, c’est contestable. on peut aussi le corriger.

  3. Les banques ont un réel problème de liquidité.
    Les liquidités sont détenus pour partie sur des comptes « épargne retraite », « assurance vie » ou placements du type PEL, et sur des contrats monétaires.
    Ces liquidités n

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