Petits calculs …

Mdivers_015 Nous voyons tout azimut des prévisions rocambolesques sur l’évaluation du marché de l’immobilier. Baisse de 20, 30, 40, 48% ! Alors qu’est ce qui pourrait sauver l’amour l’immobilier? Ou plutôt la valeur de votre bien? Pas grand chose… Je crois que la valeur des biens va se réajuster après l’excès actuel, et les paramètres intrinsèques des biens vont redevenir prépondérants, à savoir : Tout ce que vous pouvez imaginer comme qualités et défauts à un bien immobilier, notamment ce qui est à la mode actuellement (Je vous laisse deviner). De ce côté là, on aura le nivellement des valeurs de biens à surface égale.

Mais la moyenne sera dictée par autre chose. Par 2 choses, en l’occurrence :

  1. L’offre et la demande. Jusqu’à maintenant fortement influencé par le grand nombre de demandeurs (Ou acheteurs), l’excès de la hausse dû aux retardataires est constaté. Les prix ont trop largement dépassé la tendance de fond. Il est logique que le marché corrige. (Pour les initiés de la bourse, on a dépassé la R2 et on va pas tarder à la rejoindre, voire descendre au PP). L’offre se verra étoffée aussi par les petites surfaces louées et défiscalisées à partir de la fin des années 90, dont l’obligation de location arrive à terme. Ceci est un paramètre fort à mon avis, même si je n’ai pas de chiffre. Les investisseurs quittent la place, la baisse pointe son nez. Normal, logique.
  2. La capacité d’emprunt des ménages. Je me suis fait un petit calcul, histoire de voire jusqu’où devrait descendre les prix. Sans vous donner une conclusion immédiate, voici ces calculs. Imaginons le salaire moyen de 1950

(7 commentaires)

  1. Point 1 :
    De 32 à 48 % c’est la valeur de la surévaluation donnée par les analystes de BNP-PARIBAS.
    Et je n

  2. Sur le point 1, je me permets.
    Sur les 2 autres points, je suis d’accord, et c’est ce dont j’ai parlé je crois. Les biens qui nécessiteront beaucoup de travaux verront leur prix baisser. Ce qui est normal. On va juste obliger les acquéreurs à faire des travaux. Du coup, on fera du neuf avec du vieux, et on n’aura meme pas le choix.
    Et une fentre c’est entre 700

  3. Et avec un credit-crunch ? et une flambée des matières premières (alimentaire,…) qui engendre une flambée de l’inflation et des taux à 10% ?
    Et pourquoi pas le baril à plus de 100 USD avec comble de malchance un retour à la hausse du dollar suite à un scénario de guerre…
    Ne dites pas que c’est impossible, c’est toujours possible.
    Là, l’effacement de 100% de hausse (prix de 1999) ne sera que… le prémices de la baisse.
    La valeur actuel de l’immobilier est un jeux de carte en équilibre sur un baril de poudre !
    UNE étincelle et tout s’effondre.

  4. Taux à 10%? allez mieux, 12%. Le monsieur au salaire moyen de 2007 pourra emprunter 60 000

  5. « Si on baisse de 50%. »
    A voir car sur certains secteurs même avec une baisse de 50% les prix resteraient encore bien trop chers.

  6. Oui, encore trop cher pour les ‘epaves thermiques’, il est très difficile de transformer une maison des années 60 en maison passive. Quand ce type de maison sera le ‘standard’, le propriétaire d’une maison des années 60 aura bien du mal à leurs faire concurence. A moins de tout mettre par terre…

  7. Il y a un flux de biens anciens d’épaves thermiques actuellement, les propriétaires s’en débarrassent.
    Les prix sont totalement décalés.
    Mais le plus grave ils grugent des primo accédants avec la complicité des AI et notaires qui surévaluent les biens pour s’engraisser.

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