Pour Gorbatchev, la situation économique actuelle montre que le monde a besoin d’une perestroïka et d’une glasnost globale.
Evidemment, au point de vue immobilier, ça tuerait les affaires, car s’il y a bien un monde ou règne l’affairisme et l’opacité c’est bien l’immobilier.
En même temps, le visage du monde se fissure, pour léo Golovine :
« En fait, les investisseurs se sont rendus compte de ce que les économistes sérieux savent depuis des années »,
et
« l’économie américaine n’est plus compétitive, les ménages vivent à crédit et sont surrendettés, la balance commerciale est exécrable, et si le budget est parfois à l’équilibre, voire à l’excédent, c’est à un coût social important ».
Et de conclure :
« Mais les Etats-unis sont un pays malade, et l’actuelle chute du dollar n’est que la suite de la désillusion qui aujourd’hui saisit le monde. Comme, en même temps, le pays est dirigé par un président incapable et un groupe de conseiller douteux et sans talents, rien ne freine cette chute (qui, du reste n’est pas si désavantageuse que cela au pays) ».
Du reste, non plus, une baisse, voir un effondrement des prix des logements et des loyers ne seraient pas forcément désavantageuse, pour qui que ce soit dans le monde.
On doit constater deux choses :
– la première, la flambée des « dépenses contraintes », dont une majeure partie est constituée par le logement. Et il faut longtemps pour desserrer cette contrainte, par l’acquisition.
– le deuxième est la sous évaluation manifeste du taux d’inflation.
En effet, si les biens de technologies diminuent, comme les ordinateurs, l’acquisition de ceux-ci ne fait pas partie de la vie courante, au contraire des dépenses alimentaires, de chauffage, des charges EDF, des loyers et autres.
Or effectivement, notre président a promis de s’occuper de notre pouvoir d’achat.
En économie tout est simple.
Pour améliorer le dit, c’est très simple, il n’y a que deux manières.
Augmenter les revenus (c’est pas gagné), ou baisser les charges. Et je n’étonnerais personne en indiquant que la première des charges, c’est le logement.
Là aussi, la chute serait dramatique pour certains, mais globalement avantageuse.