La France se réveillerait-il de sa léthargie ? Finirait-elle par réagir aux lois entérinées aux faveurs des torpeurs estivales et de la désertification des bancs universitaires ?
La coordination nationale étudiante contre la loi sur l’autonomie des universités a appelé dimanche à bloquer les gares le 13 novembre, veille du début de la grève à la SNCF.
Heureusement que Christine Lagarde nous a conjurés de prendre le vélo. On commence à mieux comprendre pourquoi. Visionnaire, notre ministre de l’Economie ?
La coordination nationale étudiante réunie à Rennes a appelé dimanche à transformer un mouvement dans les universités jusqu’ici minoritaire en « mobilisation massive » et à opérer la jonction avec la mobilisation des cheminots en « bloquant les gares » dès mardi 13 novembre.
Tablant sur une « amplification du mouvement », à la faveur d’une « convergence » de la contestation de la loi Pécresse avec les différents appels des syndicats de salariés, mercredi 14 novembre (SNCF, RATP) et mardi 20 novembre (fonctionnaires), les étudiants réunis ce week-end à Rennes II entendent prendre les devants, dès mardi.
« Nous appelons au blocage des gares, une journée avant la grève des cheminots pour montrer que nous sommes solidaires« , a déclaré dimanche un porte-parole de la coordination à la presse à l’issue de 24 heures de débats entre les représentants d’une trentaine d’universités élus en assemblées générales. « L’objectif est de créer contre le gouvernement un rapport de force rassemblant étudiants et travailleurs », ont expliqué les porte-parole.
La revendication centrale des étudiants grévistes reste l' »abrogation inconditionnelle de la loi Pécresse sur l’autonomie des universités (LRU) qui n’est ni négociable ni amendable« . Ces étudiants voient dans le texte « un démantèlement du service public de l’enseignement, une mise en concurrence des universités et une augmentation du poids des entreprises et du privé » dans l’enseignement supérieur. Autre revendication spécifiquement étudiante, la coordination a appelé à un « cadrage national des diplômes« , ainsi qu’à la « suppression des frais d’inscription« .
Sur 85 universités, 13 étaient touchées vendredi par des blocages, notamment à Rouen, Tours, Nantes et Nanterre, en signe de contestation contre la loi sur l’autonomie des universités votée cet été. Reçu par la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Pécresse, l’Unef, syndicat étudiant leader de la contestation du CPE au printemps 2006, a appelé à « amplifier le mouvement » et à « décider de la grève dans un maximum d’universités ». Le gouvernement et les présidents d
les etudiants s entrainent a l embauche a la sncf ??
Tiens, les trentenaires étudiants s’ennuyaient?