La crise pourrait coûter 2.000 milliards de dollars

F90098Le budget global de la France étant de 400 milliards environ (de tête, corrigez-moi SVP s’il le faut), quand on parlait d’un coût de 200 milliards, on avait un peu le vertige. Puis, on nous a annoncé 400 milliars, et là on avait carrément la tête qui tourne, l’équivalent du budget de la France. Mais 2.000 milliards, c’est un obus tiré sur l’économie.

« Selon Jan Hatzius, chef économiste de Goldman Sachs, l’impact indirect des pertes des banques sur le reste de l’économie pourrait être nettement amplifié.

En déclarant hier que le marché de l’immobilier américain était dans un état que le pays n’avait pas connu depuis la Grande dépression de 1929, John Stumpf, directeur général de la banque américaine Wells Fargo a exprimé ce que les chiffres révèlent depuis quelques semaines. Selon les économistes de Goldman Sachs, la facture totale de la crise du subprime pourrait atteindre 2.000 milliards de dollars. »

Une de mes amies ne comprenait pas cette crise et surtout son ampleur. Elle est restée bouchée bée. Alors, faites comme moi, aidez vos proches, qui s’y intéressent à resituer les pertes qu’entraîne cette crise dans le contexte.

Les architectes et artisants se plaigent très fort de ne plus travailler. « Et les clandestins rentrent chez eux en Europe de l’Est affronter le long hiver et la misère. » Je cite un vieil architecte très sage, qui m’a dit ce soir que la situation est pire qu’en 1991, car plus brusque. D’après lui l’arrêt est plus net.

Source : La Tribune, La crise du crédit pourrait coûter 2.000 milliards de dollars à l’économie

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(7 commentaires)

  1. Désolé mais les 2000 milliards ne sont pas la totalité du subprime.
    Ce n’est que par le biais des interactions économiques qu’on peut atteindre ce chiffre.
    En effet, la perte dans le bilan d’une banque enlève à celle-ci son pouvoir de prêt aux consommateurs (personne physique et morales) multiplié par 10.
    Une petite précision que je tenais à apporter.

  2. Concernat les immigrés de l’est ils rentrent chez eux car le dollar chute, et du coup ça ne vaut pas la peine de se crever pour gagner moins de jour en jour.

  3. Je vous envoie ci-dessous la suite de l’article:
    « Or, souligne Jan Hatzius, chef économiste de Goldman Sachs, l’impact indirect de ces pertes sur le reste de l’économie pourrait être nettement amplifié. Selon ses calculs, une perte d’un dollars sur les crédits hypothécaires dans les comptes des établissements financiers se traduit par un diminution de plus 10 dollars de production de nouveaux crédits. Selon Jan Hatzius, en se plaçant dans une attitude « conservatrice », et si on estime que les banques ont d’ores et déjà enregistré pour 200 milliards de dollars de perte, l’impact en terme de baisse des crédits futurs serait donc de 2000 milliards. »

  4. « Concernat les immigrés de l’est ils rentrent chez eux car le dollar chute, et du coup ça ne vaut pas la peine de se crever pour gagner moins de jour en jour. »
    Je ne suis pas d’accord, ces gens gens sont travailleurs (lisez la presse angalise sur le sujet, il y a une polémique là bas sur la fainéantise des Anglais à coté des travailleurs polonais, j’ai vu plusieurs articles la semaines dernière sur ce sujet).
    Je ne crois pas que le dollar bas leur fera refuser un boulot en EU, un boulot qui ne met pas leur vie en danger.

  5. « Je ne crois pas que le dollar bas leur fera refuser un boulot qui ne met pas leur vie en danger… »
    Tout à fait, par ailleurs ils ne comparent probablement pas le cours du dollar à celui de l’euro, mais à celui de leur devise nationale, s’ils envoient de l’argent au pays…

  6. Marie justement là tu parles de l’Angleterre et donc de la livre.
    Le dollar lui c’est les USA.

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