Voilà deux articles interessants sur l’évolution très récente, mais enfin baissière, du marché immobilier au Royaume-Uni. Surtout le second article.
1. Une fois de plus, on essaie de faire croire que les first time buyers sont prêts a se mettre la corde autour du coup pour devenir propriétaire (je pense qu’ils ont plus de jugeotte qu’on veut bien nous le faire croire, élevés sur le net) : « First-time buyers ‘working three jobs« . Les primo-accédants anglais sont prêts à avoir 3 jobs pour acheter. Pourquoi pas 4, qu’ils ne se gênent pas.
2. Mais ils vont peut-être pouvoir dormire quelques heures et lâcher le 3ème job, car les prix connaissent une accalmie, pire qu’en 2005 (et celle-là je vous l’avait signalée et j’ai même eu droit à quelques sifflets, lisez les archives de décembre 2005 et début 2006, puisque les chiffres sont publiés avec un décalage) : House price dip biggest since 2005
« House prices fell at their fastest rate for more than two years during October as would-be buyers continued to stay away from the market, figures showed today.
The Royal Institution of Chartered Surveyors said the cost of property in the UK fell for the third month in a row in October and at its fastest pace since July 2005. »
Détérioration confirmée pour le marché immobilier britannique
Même Cardiff est sur le point de plonger !
L’effet domino continue… ailleurs en Europe
Tenez, je suis tombé sur ce lien à vocation libérale, avec une info traîtant de l’immo. Benoît, géomètre de métier, pense que l’on débouchera sur un subprime à la française.
On notera aussi un jugement sur les premiers mois de Sarko et déjà la déception sur la fameuse rupture:
http://www.al-nantes.fr/blog/index.php/2007/11/09/45-reunion-du-8-novembre-la-france-en-reduction
Merci msia 🙂
De plus en plus de banquiers disent en douce qu’ils ont peur des subprime à la française. Mais le phénomène n’atteindra pas l’ampleur US.
Peut être que les banquiers français feraient bien de revoir leurs récents prêts immobiliers à taux variables « pseudo capés » et y ajouter, en accord avec leur clients une clause plafonnant réellement le taux d’intérêt.
De la sorte en cas de hausse des taux, le banquier perdrait un peu, ou plutôt gagnerait moins, mais éviterait que son client arrive à ne plus pouvoir payer, d’où contentieux, procès, saisie, vente du bien dans de mauvaises conditions.
A moins, bien sûr, que le but des banques ne soit de racheter les immeubles en douce à vil prix et de les revendre avec profit dans quelques années…
Merci de ne pas utiliser mes photos sans mon accord ou tout du moins sans en indiquer leur provenance!
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