le tiroir caisse.

Gold A combien chiffrer (provisoirement ) la note de la crise immobilière US ? Pour la notre (et toutes celles en Europe), son éclatement ne fait que commencer.
On verra plus tard.
Mais pas d’inquiétude, on devrait être particulièrement bon aussi.
3000 milliards de prêts immobiliers risqués, 7000 milliards d’autres prêts immobiliers, devraient, selon les chiffres donnés engendrés 500 milliards de pertes sur trois ans .
Environ 160 milliards par an.
Ces 160 milliards engendreront eux mêmes 1600 milliards de restrictions de crédits, par an.
La machine a crédit s’enrayant par la  baisse de l’actif, la remontée du taux d’épargne , tombé à zéro, vers des  taux plus  vraisemblables (ne serait ce que par les remboursements d’emprunts) de 7/8 %, retire chaque année environ 700 milliards de $ de nouveaux crédits et 700 milliards par l’épargne reconstituée.

Pas mal non plus.
On peut compter les pertes indirectes :
– sur les marchés dérivés, soyons modestes et comptons le même montant que la perte immobilière, 160 milliards par an,
– sur le marché pétrolier, l’affaiblissement de la devise contribue au renchérissement du pétrole importé : 160 milliards aussi.
Donc, a minima, l’éclatement de la bulle retire : 160 + 1600 + 700 + 700 + 160 + 160 = 3 480 milliards de $ par an, pendant trois ans.
Et encore, cela n’est qu’une perte a un niveau minima.
Soit environ 10 % de baisse du marché, ce qui voudrait dire que l’on a consolidé et évité un krach.
3 400 milliards, rapportés au pib officiel 14 000 milliards, c’est pratiquement de l’ordre de 25 % chaque année, pendant trois ans.
Superbe système économique qu’on a envoyé droit dans le mur !

(8 commentaires)

  1. j’ai écouté l’émission « rue des entrepreneurs » sur france inter et j’ai (presque !!) tout compris à la crise des subprimes.
    N’hésitez pas à la télécharger sur le site, pour l’écouter…au calme.

  2. C’est honteux de pomper un blog pour, en plus, en faire un billet aussi mal écrit.
    Aura-t-il le courage de faire son mea culpa ? Vu le personnage, c’est à en douter.
    Mais que fait-il encore ici ??

  3. à ouebman et d’autres : ce sont des données bancaires. Avant tropical bear, d’autres ont deja fait les comptes…

  4. Bin, tiens….
    Elle est bien bonne celle la.
    Bizarre que la pseudo structure de ce pseudo billet soit quasi conforme a celle de Tropical…
    D’autres part, Tropical a apporté la preuve de ses compétences en matière financière et économique (cf la masse d’info et analyses pertinentes et argumentées disponibles).
    De plus, il sait écrire, lui.
    Comme d’habitude, vous êtes risible, dénué de scrupule et le reste pourrait me valoir un procès

  5. Les chiffres de Tropical Bear, c’est 12% de pertes sèches en 3 ans sur les prêts à risque, pas 12% de baisse du marché. Il faut que le marché baisse beaucoup plus que de 12% pour que la banque ait une perte sèche de 12%.
    En fait normalement il faut un cataclisme pour faire 12% de pertes sèche rapporté au volume global de tous les prèts.
    Cependant le marché a déjà baissé plus que de 12% (en tout cas sur les zones où il y a beaucoup de prèts à risque), et donc l’hypothèse est plausible. Mais elle n’est plausible que parceque le crash est déjà confirmé.

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