Dans la ville d’Ontario, en Californie, on compte la première « bushville« , en référence aux « hoovervilles » apparues pendant la crise de 1929.
En d’autres temps, avaient existé dans le sud de l’après guerre civile des « shanty towns » abritant un sous prolétariat.
La cause en est, là aussi, l’inertie présidentielle, et la tentative de résolution bancaire et boursière de la crise.
La « tent city » abritait 20 personnes il y a six mois, et 200 personnes aujourd’hui.
Bien entendu, on tente de rassurer : aucune victime d’expulsion ne l’habiterait.
Simplement des amateurs de campings.
Dans ce cas là, il faudrait rappeler aux banques ce qu’était les « subprimes » à l’origine : un financement pour des mobiles-homes.
Donc, pour un montant très réduit.
Des « bushvilles » étaient apparues après l’ouragan katrina, mais elles étaient constituées de mobiles-homes.
On voit donc les limites, comme en 1929 de l’interventionnisme bancaire.
Celle-ci peut traiter un problème de liquidité, mais pas d’insolvabilité.
Traiter l’insolvabilité, commence par réinjecter de l’argent dans les poches des ménages.
Or, JC Trichet combattant ardemment toute idée d’augmentation salariale, voir toute idée de salaire minimum (en Allemagne) à l’égal de Camdessus, ces tristes sires aggravent la crise immobilière et la crise économique tout court.
Si tout le monde place le marché à l’exportation, il n’y a plus de marché.