La purge.

Nikolai_kondratieff_photo L’immobilier, c’est de l’ « easy money » destiné à n’être jamais remboursé.
L’emprunteur américain, qu’on a dit imprudent, en réalité ne l’était guère.
Il empruntait pour sa maison, dépensait plus encore par ses cartes de crédit, et le monde applaudissait en lui vendant ses produits.
Aujourd’hui, il jette l’éponge.
Abandonne une maison qui ne vaut plus rien.
Fait l’impasse sur son crédit auto et ses cartes de crédits, et se retrouve pas mal allégé.
La possession de cash, le basculement de ses meubles chez ses amis, lui permet de ne pas perdre grand chose.
Le risque n’est pas assuré seulement par la banque, mais aussi par le couillon l’investisseur européen, arabe, russe ou asiatique.

Quand à l’ambiance générale de décadence, de fraudes, d’abus en tous genres, elle justifie ce phénomène qui s’accélère, en faisant tomber la seule chose qui l’empêchait : la barrière morale, la honte, la pression sociale.
On s’aperçoit que la dette, c’est quoi ?
C’est une promesse.
La promesse de rembourser un capital auquel sera joint des intérêts.
Il est bien connu, qu’une promesse n’engage, notamment en politique, que ceux qui y croient.
La rupture de cet engagement n’est pas anormal.
En France, des dizaines de milliers d’entreprises font faillite chaque année.
Et le système est considéré comme normal.
Pourquoi ne le serait il pas pour le particulier, et à fortiori, les états, surtout ceux, qui, comme l’union européenne se refusent à frapper monnaie.