Le scénario Roubini.

Images_2 Le scénario de N. Roubini, ne fait pas dans la dentelle.
Il se déroule en 4 phases,
– dans la première, les assureurs obligataires perdent leur note AAA, et ce ne sont pas les pantalonnades de Warren Buffet qui y changeront quelque chose. Ce n’est pas en leur enlevant ce qui fait leur valeur qu’on peut les aider.
Les banques seront obligées de se livrer à de nouvelles dépréciations. Déjà, la crise était salée avec 140 milliards, avec 400, elle tourne à la catastrophe.
– le seconde phase est une phase de contagion. Même sans défaillance des assureurs, elle est largement engagée. Le prix de l’immobilier dégringole en dessous du montant des emprunts souscrit, incitant les ménages US à déguerpir, au sens premier du terme.
N. Roubini, lui, voit une propagation de la crise aux autres prêts, les pertes des banques (200 milliards) restreignent le crédit par l’effet de levier (2000 milliards).

Le découplage, devient un recouplage, vis-à-vis du monde. En effet, on a, avec acharnement, fait sauter toutes barrières. On va en payer les frais. Une frontière, cela paralyse, mais cela protège aussi
– troisième phase, la récession commence, le prix de l’immobilier s’effondre de 30 % (il avait augmenté de 60 % aux USA, il revient donc au niveau antérieur), les salaires stagnent, la dépression longue s’installe, de manière prolongée.
On est, sans doute, déjà arrivé à cette phase.
Mais, bien entendu, les baisses prévues sont irréalistes.
Quand General Motors veut licencier 74 000 employés, c’est, au minimum, le triple ou le quadruple sur le marché immobilier qui se retrouve sur le marché. En effet, le constructeur a des sous-traitants, et l’effet récessif sur une zone fera aussi perdre des emplois.
Sur les « résidences ensoleillées », genre Californie, Floride ou Espagne, la chute sera aussi très sévère.
Là, il n’y a pas de justifications aux parcs immobiliers existants.
-Quatrième phase, l’effondrement de l’économie financière dérégulée. Les banques sont piégées par leurs structures hors bilans.
Le remake de l’apprenti-sorcier.