Voici une photo du vieux Warren, jeune.
Warren Buffet voulait reprendre aux assureurs/réhausseurs de crédit leur portefeuilles de collectivités locales.
Une nouvelle d’aujourd’hui nous en donne la cause :
les intérêts des emprunts des collectivités locales ont subis une « petite » augmentation, passant de 4.3 % à 20 %… Wouah…
Pour les autres, c’est plus simple, personne ne veut les souscrire. Sauf les emprunts d’états.
On dit que ce genre de bête avait un odorat fabuleux.
C’ est vrai. Le carnassier Warren, guidé par l’odeur et le cri de sa proie préféré (le billet de 100 $, paissant en troupeaux d’un milliard), avait donc senti le gout du carnage.
Inutile de vous dire, que cela va déclencher deux mouvements :
– une augmentation massive des impôts locaux et des taxes afférentes, notamment immobilières.
– une cassure dans les emprunts locaux, et donc, un arrêt de tous les budgets d’équipements locaux, financés à crédit.
On peut s’attendre à une montée importante du chômage, notamment dans les travaux publics, des licenciements, eux aussi massifs.
Cette crise est donc bien partie pour devenir, non une récession, mais une grande dépression, et d’ici la fin de l’année, une très grande dépression, cette nouvelle donne le départ d’un crédit crunch.
Le rôle des collectivités locales est important.
Elles sont désormais totalement exsangues.
Le prix de l’immobilier est donc appelé à chuter drastiquement et fiscalement, il vaudra sans doute mieux être locataire que propriétaire.
Faut voir, faut voir. Si la situation évolue à la japonaise, oui les locataire gagneront face aux propriétaires.
Mais encore … Car au Japon, les loyer ont peu baissé par rapport à la baisse de l’immobilier, et les vrai gagnants sont ceux qui avait gardé un bas de laine pour acheter au plus fort de la baisse.
Cependant cette évolution au Japon était pendant que l’europe/les US allaient bien, et avec disponiblité du pétrole.
Aujourd’hui en Europe/aux US, la perspective que cela se termine d’une manière ou d’une autre par une annulation massive et systématique des dettes immobilière se rapproche, et les bas de laine placés dans les banques sont en danger.