Ah, qu’il est dur de nationaliser…

Images L’Allemagne vient de réussir un exploit.
Grâce à la mondialisation, elle a réussie à avoir tous les en… nuis de la bulle immobilière, sans aucun des avantages.
Si le cas Northern Rock est connu, le cas IKB n’est guère plus reluisant, et les montants perdus sont colossaux.
Cette banque finira donc comme Northern, nationalisée, la dette intégrée à celle de l’état.
D’ailleurs, la demande du G7 à « plus de transparence » sur les pertes est pathétique.

Car, s’il y a « plus de transparence », la sanction sera immédiate, c’est la nationalisation.
Les  présidents et premiers ministres du  G7, y sont ils prêts ?
Quand le taux d’emprunt des collectivités locales passe de 4.3 % à 20 %, c’est le signe d’une catastrophe   annoncée.
Au même moment, Exxonmobil, et le gouvernement US ferraillent dur avec le Vénézuela au sujet de la nationalisation des gisements de l’ Orénoque, Exxonmobil est déjà sous embargo, en attendant les états-unis ?
Politique du pire ?
La dernière crise avec le Vénézuela avait entrainé le doublement du prix du pétrole, prix qui n’était jamais retombé (les dépenses de carburants des ménages américains sont passées de 46 à 400 milliards de $ depuis 1998).
En route vers les 200 dollars le baril cette fois ? Pour le coup, les suburbs vont trinquer.
Et pour le coup, l’immobilier va être nationalisé aussi…

Un commentaire

  1. Nationalisation?
    Pourquoi pas.
    Ce n’est jamais que l’application du bon vieux principe : « On nationalise les pertes et on privatise les profits ».
    Ce seront toujours les mêmes qui s’en mettront plein les poches. Et les mêmes qui paieront les pots cassés (Cf. : Crédit Lyonnais).

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