ça chauffe et ça surchauffe dans la sphère politique, immobilière et financière.
La crise, prend visiblement, un grade et une dimension supplémentaire.
La Fnaim reconnait que les prix des maisons baissent fortement.
Encore une petite croissance sur les appartements, mais la dessus, l’explication est, à mon avis simple.
Une plus grande résistance du marché parisien, une contraction forte des transactions sur le reste de la France, provoque, naturellement, une « montée » du prix moyen, même si les prix partout, baissent en réalité. On a là, une surpondération parisienne.
Reste que l’indice brut FNAIM, à 205 l’an dernier, est à 204 aujourd’hui. Il n’y a donc plus de montée des prix.
Et cette atonie des prix ici, leur effondrement ailleurs, rendent vains les efforts des banques centrales pour éviter l’effondrement financier.
Leur intervention est le coup de rhum, le shoot du drogué.
Il faut les faire de plus en plus rapprochés, de plus en plus fort, pour avoir un effet de plus en plus réduit.
En même temps, il faut voir la réalité en face.
L’action de la reserve federale, une action « provisoire », mais sans terme, c’est de la nationalisation à l’état pur.
Mais, je l’ai dit, c’est en pure perte.
Pourquoi ? Parce que dans le bilan financier des ménages, désormais, l’équation du patrimoine : Bien et créances possédées – dettes, devient négatif.
Les américains, gens pragmatiques et issus de longues lignées de banqueroutiers ont une échappatoire toute trouvée, c’est de déguerpir.
Dans le pire des cas sans mobilier, dans le meilleur avec, ou encore, autre possibilité, celle de traduire la banque en justice, et on l’a vu, ça marche, vu le peu de professionnalisme de celle-ci.
Toutes les pirouettes de la banque centrale, toutes ses manoeuvres ne restaureront pas les prix.
On administre un traitement pour une crise de solvabilité, c’est une crise de rentabilité.
On soigne donc le choléra, alors que la maladie est la fièvre jaune.
Pendant ce temps là, le dollar perd un cent par jour, le baril de pétrole prend lui un dollar, et l’once d’or 10 $… Mais là aussi, les nouvelles sont énormes aujourd’hui…
En injectant des milliards d’euros et de dollars, les liquidités apportées par les banques centrales créent un effet majeur d’inflation et en particuliers sur les cours du pétrole et des matières premières.
DPourtant la banque centrale européenne essaye de ralentir l’inflation en montant les taux.
Le résultats c’est que cette spirales infernales plombe la croissance mais favorise l’inflation.
Merci à Trichet car en injectant autant d’argent dans le circuit financier, c’est lui qui crée l’inflation…Mais bon, il ne doit pas avoir le choix car il ne controle plus grand chose.