Le deuxième pilier du temple de l’immobilier, la finance n’en finit pas de se lézarder.
A UBS, les dirigeants se paient carrément la tête du monde.
Alors qu’on attend ENCORE plus de 17 milliards de Francs suisses de pertes, ils réduisent leur rémunération des 2/3.
Pour le PDG, Marcel Ospel, traité à la dure, c’est une réduction de 90 % qui est prévue.
Enfin, la dureté est toute relative.
Les 10 % restant représentent encore 2.568 millions de francs suisses, contre 26.6 l’an dernier.
Le départ de trois dirigeants coutera 93 millions de francs suisses.
On peut remarquer que même en réduisant son salaire de 99 %, au lieu de 90 %, monsieur Ospel aurait encore fait partie du 1 % les mieux rémunérés.
Il a bénéficié en décembre 2007 d’un coquet crédit immobilier de 11 millions de FS.
Il faut le comprendre.
Comment se loger avec un revenu de seulement 26 millions ?
Pendant ce temps, aujourd’hui 18 mars 2008, la reserve federale abaisse encore, de 0.75 % son taux directeur.
Il tombe à 2.25 %. Insuffisant.
Cela fonctionnera, comme d’habitude, deux jours, sinon moins.
Le pétrole augmentera, ainsi que l’or, l’euro, le Yen.
Après, on va demander au CONtribuable d’éponger un Crédit Lyonnais puissance 100.
« Le Japon n’a pas voulu laisser tomber en faillite ses banques qui étaient mal capitalisées avant que la crise ait au moins dix ans d’âge. Cela s’est traduit par plus de dix ans de croissance stagnante « .
Mais le Japon était exportateur de marchandises, et a pu compté, toutes ces années sur le marché américain.
La goinfrerie des banquiers, la goinfrerie des chefs d’entreprises, désormais choque davantage le corps social, et pire, jusqu’au membre du congrès US.