Bon, maintenant, qui c’est qui s’y colle ?
Ou bien on tire à la courte paille ?
Un article de C. Yanes m’a bien fait rire.
Paris-immobilier continue à flamber, alors que chez moi, en pleine cambrousse, tout le monde, ou a peu près est au courant que l’immobilier, comme disait Fernand « ça a eut payé »…Mais que c’est devenu à (gros)risque.
Comme quoi, finalement, la classe dirigeante est non seulement idiote, mais complètement leurrée par sa propre propagande.
Par contre à wall-street, l’ambiance est plutôt, non pas morose, mais mortifére.
On semble y attendre la mort, comme pendant les grandes pandémies.
« Tous sont malades de la crise du crédit »… Et qui va mourir ?
« L’impensable est devenu l’inévitable« . Nous dit Paul Krugman.
Quand au vieux Greenspan, il devient complètement bredin, s’il ne l’était pas déjà, (mais vous savez ce que c’est avec certains, ils oublient aujourd’hui, pour vous parler d’il y a 50 ans) :
« la gestion du risque n’atteindra jamais la perfection. Il arrivera toujours un moment où elle échouera et une vérité dérangeante sera mise à nu, provoquant une réponse inattendue et brutale ». « il est important, voire essentiel, que toute réforme et ajustement dans la structure des marchés et leur régulation ne remettent pas en question nos garde-fous les plus fiables et efficaces contre les défaillances économiques, à savoir la flexibilité des marchés et la libre concurrence « .
Alors que le principal problème de l’immobilier, des banques, des marchés financiers et de la société, c’est l’absence de règles, c’est la flexibilité, c’est l’inexistante « libre-concurrence » et que Greenspan reconnait qu’il arrivera toujours une crise pour tuer ce genre de système…
Il se gargarise d’idées qui n’existent plus.
Le marché financier, le crédit, comme l’a dit un bloggueur, n’existe tout simplement plus.
On ne sent pas encore immédiatement les effets.
La banque, sidérurgie de l’année 2008 ?
Je me lance dans un post « generalité » et j’invite les impatients à le zapper sans remord.
Cher Patrick, je prends mes aises en rebondissant sur votre métaphore d’un vaste hall, brillant et tape à l’oeil comme l’est wall street, où il semble que l’on attende la mort.
C’est amusant de constater les nombreuses réticences qu’évoquent vos posts (quoique ça à l’air de bouger). Je n’arrive pas à comprendre pourquoi vos détracteurs n’y voient pas la confirmation d’une idéologie qui à fait et fait ses preuves encore? Pourquoi les plus farouches « opposants » n’y voient pas les plus solides arguments favorable à leurs propos: Le chaos créateur!
Cette pensée si présente depuis 30 ans qui prends tout son sens dans le desir de dé-réguler, libéraliser, ouvrir en grand tout les espaces d’échange et cela, en ce moment même. Le « meltdown » globale pour faire table rase de l’ancien en ouvrant la voie, a nouveau, vers le vierge, le « tout à faire » ect… Peut être n’avaient ils pas « pensé » que c’était cela le coeur de leurs dévotions? Ce qui serait la raison de cet acharnement à vous jetez dans le sac des alter-ecolo-troskysto-pessimiste…peut être. Mais alors, ils rejoindraient la masse de ces même pessimistes si, déçus, ils jugeaient tout cela comme une catastrophe, un champ de ruine ou pire une desertification programmée de l’ambition et de l’effort d’entreprise. Seul les plus « hauts placés » s’en sortirait avec le plus total mépris des règles, qui il y a peu, ils se fesaient fort de défendre.
Alors, peut être sonnerait leur indignation corollaire d’un détachement idéologique à des principes qui finalement ne laisse que le chaos…sans permettre la création promise à tous.
le chaos créateur ? Oui, certains le voudraient bien, l’admettent même aisement, mais en restant, eux même dans une situation solide.
Ce qui explique que le monde tienne depuis 30 ans.
Il y avait suffisamment d’épargnés pour qu’ils continuent.
Enfin, ils vont se faire rares, reduits à une poignée. Et le meltdown quand il vous concerne est moins tentant.
Pourquoi faut il toujours voir en terme d’idéologie ? Je ne vois pas cela en terme d’idéologie, mais de pragmatisme.
« l’altermondialisme » est aussi risible que son pendant libéral.
Pour bien mener le monde, il faut des gens qui aient une vertu moyenne et une grande experience.
Force est de constater, que generation aidant, nos hommes d’état n’ont aucune experience et aucune vertu.
Nous vivons dans un monde d apparence qui est l ombre de la realite.
@Patrick
J’étais un peu sarcastique dans mon post. Ce n’est pas vous que je visais, mais plutot ceux qui vous ciblaient. Je trouve évidemment signifiant que vos post acides trouvent leurs jus dans une actualité factuelle (y a presque redondance), et qu’ils devraient être utile à un lecteur pris dans ce mouvement de crise. C’est le deni de ces données par certain lecteur qui me surprends (qu’à moitié bien sur, je ne suis pas si naïf). La source de cette résistance aux faits ne peut qu’être à mon sens animée d’une idéologie bien ancrée (voilà pourquoi je parle d’idéologie, et cela ne vous concerne pas). Je suis malheureusement d’accord avec vous sur la nécessité d’un pragmatisme assumé pour réagir (qui reste toujours possible), mais j’abandonne l’espoir qu’il se produise pour l’instant. Il y a trop de signe d’un rejet systématique « de se préparer au pire ». Donc j’assume le terme génerique de pessimiste, un groupe qui d’apres nos analystes va être en forte croissance!