Famine…

Images « Bank of England warns mortgage famine to worsen  » Pas mal comme appréciation.
C’est déjà la famine, et on a encore rien vu.
Dire qu’on m’a dit baissier…
La situation du Royaume-Uni ressemble à s’y méprendre à celle des zétazunis.
Des biens à vendre à foison, des acheteurs disparus, un crédit en chute libre, des ménages réduits à de la cavalerie financière, en attendant la faillite pure et simple

En France aussi, la restriction de crédit est là.
Chose classique, on incrimine… la législation, trop protectrice pour le locataire…
Evidemment, le point de vue est celui d’un décérébré.
On fait l’impasse des endroits (ils sont forts nombreux) où cette espèce devrait être protégée, car en voie de disparition (en passant par la phase de raréfaction ! Que fait le WWF ?), et où le propriétaire quand il a une demande se pose d’abord la question de savoir si c’est un poisson d’avril.
La crise sera « longue et profonde« . Le monde réel est affecté et personne n’est à l’abri.
L’envers du déficit américain, c’est l’excédent chinois.
Le crunch de l’un affectera l’autre automatiquement.
Quand à la « fin de la crise », triomphalement annoncé, c’est l’annonce que la perfusion au mourant a réussi. Il sera maintenu quelques mois.
La question entre libéralisme et protectionnisme a été tranchée. Au niveau alimentaire. De nombreux pays interdisent les exportations, ou les plafonnent sévèrement.
Cette crise économique, avec sa propagation vers l’extérieur par le biais du commerce, fait ressentir le besoin de développer des marchés intérieurs, le besoin de la stimulation économique, autre qu’un ailleurs mythique.