« La crise financière n’est pas finie »

Images Un article de G Giraud, paru Dans CERAS, est très clair :
« tous les acteurs du système financier occidental ou presque, détiennent dans leurs portefeuilles des titres qui sont liés à ceux dont on découvre que, suite à la faillite des établissements spécialisés dans le prêt hypothécaire risqué, ils ne valent plus rien eux-mêmes « .
Il n’y aura pas banqueroute généralisée. Elle est déjà là.
En réaction ? Une seule : le mensonge, on fait comme si ce n’était pas le cas.
Des pertes tellement légères qu’elles en sont risibles (Celle du FMI), celle de l’OCDE, deux fois moindres sont pittoresques.

Mais on peut partir sur un autre article, qui remet aussi les pendules à l’heure :
– disponibilités du principal réhausseur de crédit (MBIA): 16 milliards,
– Actifs de la reserve federale, largement entamés : 900 milliards.
Déjà, face aux pertes annoncées par le fmi, c’est trop court.
Après ? C’est simple, la solution argentine et russe de 2001 et 1999 se mettra en place.
Les devises perdront la majeure partie de leur valeur d’un coup.
Les rotatives d’imprimerie fabriqueront une monnaie basique, connue, réellement en papier, parce que les citoyens de base auront tellement été échaudés par les déroutes bancaires que le matelas et le bas de laine retrouveront leurs charmes.
Les banquiers voulaient 15 % de rendements, les propriétaires aussi.
Finalement, beaucoup n’ont déjà plus rien, dans beaucoup de régions, le rendement locatif s’est totalement effrité, par manque de locataires, et les prêts bancaires ne valent que par la solidité de leur contre-partie.
Certains s’alarment des dettes publiques. Ce sont les dettes privées qui font capoter le système, en commençant par les plus fragiles. Salauds de pauvres.

(2 commentaires)

  1. « Salauds de pauvres »
    Ce sont ces pauvres qui ont entrenu les bulles.
    Il fallait bien prendre tous les risques pour obtenir les 15 % de rendement.

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