« Pour vendre, il faut baisser les prix ! ».

Images_3 Le cycle suivant est en train de se mettre en place.
Après la hausse folle, on en est à la dégringolade folle.
Il existe celui qui ne veut pas céder, considérant que c’est brader que de vendre 170 000 euros ce qu’il considère valoir 200 000 (il aura de la chance de le vendre 120 000), il y a celui qui veut céder à 60 000 (acheté il y a peu 120 000), mais qui ne trouve quand même pas d’acquéreur.
La psychologie seule peut expliquer l’impression de « brader » en vendant à 170 000 euros.
Combien, en effet le pavillon a t’il été acheté en 1991 ?

Le vendeur ne voit guère qu’il réalise encore une plus value, mais sa cupidité l’égard.
Cette plus value imaginaire, elle LUI EST DUE. Par qui ? On ne sait !
La même cupidité avait guidé l’acheteur de Robien à 120 000. Lui ne protège même plus une plus value.
Il veut se débarrasser. Mais, lui aussi est trop gourmand.
« Coquilles vides », « jachères immobilières« , pour les loyers, là aussi la cupidité est la règle.
Mais là aussi, la plus value, par qui est elle due ?
Demain, l’homme qui refusait 170 000 euros s’en verra offrir 160 000.
La limite de la baisse sera la fin de sa stupidité et le début de la sagesse.

Photo : à vendre, résidence secondaire, solidité éprouvée, usage indéterminé (aurait pu servir à des fuyards victimes du krach du menhir en -52).

(5 commentaires)

  1. Bonsoir,
    cet article (« St-Sulpice. Turbulences sur le marché de l’immobilier ») que tu cites Patrick est à lire, il est excellent…
    Cdt,
    CY

  2. Allez faire comprendre à un vendeur que s’il vend moins cher mais qu’il rachète également moins cher après cela revient au même, un gamin comprendrait ça , mais la cupidité et la « sainte » idée selon laquelle l’immobilier ne peut pas baisser perdure encore chez certains.A saint hippolyte (66) , village non loin de la méditerranée, ma belle-soeur a acheté il y a 1 an un bien neuf( donc avec garantie, etc ..) moins cher que certains biens équivalents de quelques 50 à 60 000

  3. Je consulte souvent le blog immobilier cherchant un bien à acheter.
    Ce billet baigne tellement dans la vérité sociologique que cela m’amuse beaucoup. Surtout quand je vois les réactions des agents immobiliers qui me sortent encore « Dépêchez vous ça peut être vendu du jour au lendemain » mais dont la volonté s’effrite dès qu’on ose dire « Même à -20% je ne le prendrai pas » ou « Vous savez je ne suis pas pressé dans 2 mois ce sera moins cher »
    Des acheteurs qui fantasment sur leur appartement à plus de 250K

  4. Je trouve cette note très intéressante et tellement vraie ! Quant à la phrase « Dépêchez vous ça peut être vendu du jour au lendemain » de Magnus, c’est encore d’actualité en effet. Je suis en plein dedans car je voudrais partir au plus vite de ma location parisienne qui me sort par les yeux, mais je ne veux pas me précipiter non plus et me faire avoir (je suis jeune mais pas bête non plus).
    N’empêche que j’épluche les blogs immo et je suis quand même perdue. On est dans la baisse ou la baisse va arriver ? Quand ? J’ai vraiment lu toutes les réponses possibles. « On y est », « ça va arriver », « dans 3 ans », « dans 2 mois »… Je ne sais plus quoi faire : je loue, j’attends ou je fais des propales avec une différence énorme ? Comme disaient les Beatles « Help, I need somebody »… En tant que primo, je suis évidemment novice sur ce terrain…

  5. @celillu78 – quand on achète un logement, c’est une décision lourde car on s’endette pour 15-20 ans. Donc vu l’enjeu, pas la peine de se précipiter, tu peux très bien attendre 1 an avant de prendre une décision.
    Ensuite concernant le retournement sur les prix : c’est quelque chose engagée en ce moment. On est au tout début et cela devrait se voir un peu plus dans les médias à partir de septembre (ces derniers ont besoin de plus d’éléments pour étayer leurs articles). Attends quelques mois et fais toi ta propre opinion.

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