« Les gens n’ont plus de maison et, maintenant, ils ne peuvent plus utiliser leur voiture »

Station C’est l’effet deuxième vague aux U.S. ! Le pétrole cher après le début de la crise immobilière. Résultat : les quartiers populaires déjà touchés par la crise des subprimes s’enfoncent dans la misère en remplissant à minima le réservoir de leurs voitures. D’ailleurs, s’il venait à l’idée des propriétaires de 4×4 de se débarrasser de leurs véhicules en les vendant, la réalité du marché automobile doucherait leurs espoirs. Les grosses voitures consomment trop, et ceux qui n’ont plus les moyens de rouler n’en veulent plus mais sont obligés de les garder.

Seuls les petits modèles asiatiques résistent sur le marché du neuf, et Chrysler, pour relancer ses ventes offre une carte essence garantissant pendant trois ans à leur nouveaux acheteurs de ne pas payer au delà de 2,99 dollars le galon… Après les panneaux « A vendre » plantés dans les pelouses, voici les panneaux « A vendre » sur les fenêtres des voitures. Source : Ouest-France, Michel Zerr, article intitulé « Les américains s’adaptent mal au pétrole cher »