Nous dit Christian Louis Victor président de l’union des maisons françaises.
J’avais déjà consacré des articles sur le fait que ce qui faisait la valeur de l’immobilier, c’était l’industrie.
L’analyse ne va pas assez loin, car les emplois et les investissements PERENNES, c’est l’industrie qui les donne.
Pour une simple et bonne raison, c’est que ces investissements ne sont même pas à portée de vue humaine. On n’investit pas en industrie pour avoir 15 % de rendement, c’est impossible, on investit pour un siècle.
Et une fois qu’une activité est crée à un endroit, il est tout bonnement impossible de la bouger.
Les autres genres d’activités ne bénéficient pas de cette durée.
Quand on se repose sur le tertiaire, ou sur le « dynamisme« , on risque d’avoir des surprises.
C’est le cas de la côte ouest des USA, cas d’école s’il en est. Le « dynamisme » n’est pas une valeur pérenne.
Pour atteindre le bas niveau, la région industrielle des grands lacs a du subir une cure sadique de désindustrialisation de trente ans.
L’effondrement et la désintégration littérale dont souffre la côte ouest et la Floride auront été beaucoup plus rapide.
L’article indique pourtant des évolutions prometteuses. Laconstruction sur (au moins) deux niveaux (sur 250 M2 de terrain), limitant les emprises au sol et le recours à d’autres énergies de chauffage que celles classiques.
En effet, le coût de l’énergie solvabilise ou désolvabilise grandement l’accédant. Il n’est pas neutre pour lui d’économiser 100 euros sur sa facture de chauffage.
Le gag du jour : USA: « la croissance reste faible mais flirte moins avec la récession » ou Laurel et Hardy à la direction statistique du pays.