L’immobilier fait maigrir le mobilier

012141Alors que vous êtes assis à table, en famille ou entre amis, dimanche et jour de l’an oblige, sachez que les jours de ce meuble – champion de la convivialité – sont comptés. Dans sa version volumineuse, en tout cas.

La crise de l’immobilier a des répercussions sur l’espace vital de chacun, sur le mobilier et le bricolage. Les Européens bricolent moins et achètent moins de meubles, surtout s’ils sont volumineux, comme la sympathique table « de dimanche », pouvant acceuillir tous les convives présents, mais aussi ceux qui débarquent à la dernière minute. Elle a été dévorée… par le manque de place, et nos vies modernes, nos emplois du temps qui nous « décomposent » et nos familles qui se recomposent.

En Angleterre, où la pierre est si chère, et où la télé absorbe ses habitants pendant les heures de repas, elle a quitté la panoplie de la ménagère de moins de 50 ans. Désormais, la table de salle à manger ne fait plus partie que de la panoplie de la fille cadette de la maison, ou celle de sa Barbie, pour être précis.

Il faut bien étaler la dînette quelque part ! Parce la table basse de papa maman est juste bonne à acceuillir le plateau repas et la… télécommande. Bon allez, et la bière de papounet aussi, mais pas plus. N’essayez pas d’y ajouter le programme télé, y a pas de place ! D’accord, elle est à ma taille, mais quand même.

Du coup, je suis allée reposer le pot de glace dans le congélo, ma calorique bouée de sauvetage et anti-sommeil, qui me tient éveillée pendant que je vous écris ce matin : cette nuit fut légèrement alcoolisé et remuante, et le sommeil s’est évaporé dans le brouhaha festif et amical !

Souhaitons que la salle à manger reviendra en force en 2006. Vous, je ne sais pas, mais moi je passe à table. A table ! Il faut que je refasse sonner le tocsin. Il est de plus en plus dur de faire attabler ma maisonnée.

A table ! Bon dimanche, et bonne année !

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